À 98 ans, cette mère va en maison de retraite pour s’occuper de son fils de 80 ans

Depuis toujours, la maison de retraite a une mauvaise réputation. Censée accueillir des personnes seules, elle n'a pas l'habitude d'avoir deux résidents de la même famille. Que s'est-ce qu'il passé pour qu'elle fasse ce choix fracassant ?

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Se rendre dans une maison de retraite n’est pas forcément un bon présage. Pourtant, le cas de cette tribu étonne. On vous explique tout !

La maison de retraite comme vous ne l’avez jamais lu !

Quant cette native de Wavertree déménage, ça fait des étincelles. C’est désormais une évidence, Ada Keating ne fait rien comme les autres femmes de  sa génération. Presque centenaire, elle a connu des périodes de vache maigre telles que un traumatisant conflit international ou bien plus récemment la pandémie. Fort heureusement, grâce à la naissance de ses quatre enfants, elle a su et pu réchauffer son âme. Encore consciente de ce qui l’entoure, elle vient de terminer ses cartons. Cap sur la maison de retraite… et de son plein gré, s’il vous plait !

Un lien indéfectible

Sachant parfaitement comment s’occuper d’un malade, cette femme peut se vanter de sa longue carrière d’infirmière. Que ce soit en hôpital ou en maison de retraite, sa bienveillance n’est pas qu’une légende. De son côté, son époux Tom est doué de ses mains. Débrouillard, il repeint des maisons et offre aussi de multiples conseils en matière de décoration. Lorsqu’il rend son dernier souffle, elle se promet de s’accrocher, ne serait-ce que pour apaiser la peine de ses quatre bambins. En parlant d’eux, Objeko doit impérativement vous toucher un mot sur son aîné. Enceinte de lui à 18 ans, elle n’a jamais regretté de l’avoir gardé. Et pour cause, il lui a apporté tant de bonheur… et la réciproque est vraie !

Aujourd’hui, presque 8 décennies après sa naissance, il tire la sonnette d’alarme. Malade, sans femme pour s’occuper de lui, Tom n’a pas d’autres choix que de s’installer dans une maison de retraite. Vous l’avez compris sans qu’on vous fasse de dessin, ces deux-là ont un lien qui va au-delà de ceux du sang. Incapable de respirer ou prendre ses médicaments correctement sans avoir son consentement, il se rend à l’évidence. Elle doit venir avec lui !

Un constat étonnant

Pour le responsable de cette maison de retraite, c’est la stupeur. C’est bien la première que Philip Daniel est confronté à ce genre de cas. Après avoir pris quelques minutes pour peser le pour et le contre d’une telle démarche, il donne son feu vert. Dès que l’affaire a été médiatisée, le duo devient l’attraction de son établissement. Faisant un joli pied à leurs détracteurs, ils balaient les critiques d’un revers de la main. Digne d’un conte de Noël, cette histoire a mis les larmes à l’équipe d’Objeko. Mère poule ou louve, elle assume totalement ce genre de surnoms et même les taquineries du reste de la fratrie ou des amis de Tom. Désormais, s’ils veulent la voir, ils savent pertinemment où LES trouver !