Alimentation : une augmentation des prix de 10% environ est prévue début mars

À cause de l'inflation, ce n'est vraiment pas facile de gérer son budget alimentation ! Dans ce contexte, les supermarchés et les marques doivent écouter les difficultés du consommateur. Qui aura le dernier mot ? On fait le point !

© Adobe stock

Depuis le début de cette crise économique, les Français grincent des dents. Après le carburant, les prix de l’alimentation sèment le chaos !

L’alimentation au cœur des débats !

Jacques Creyssel n’a pas l’habitude de s’exprimer publiquement. Sauf que vu le contexte catastrophique, il a le devoir de donner son point de vue. Dans un premier temps, il a une pensée émue pour le calendrier. D’ici le début du printemps, question alimentation, les Français vont devoir (encore) se serrer la ceinture. Eh oui, il y aura aux moins 10% supplémentaires de hausse des prix .

Dans un souci de transparence et de bienveillance, il complète rapidement ses propos. Ces augmentations tant redoutées sur l’alimentation « vont s’étaler dans le temps jusqu’à l’été, au fur et à mesure du renouvellement des stocks. » Qu’on se le dise, s’il n’y avait pas l’inflation, ça pourrait passer comme une lettre à la Poste. Sauf que déjà ruiné par la flambée dans d’autres rayons tels que la » droguerie, de parfumerie et d’hygiène »,  les Français ne voient pas le bout du tunnel.

Motivé à porter notre faible pouvoir d’achat à bout de bras, il est le premier à déplorer que « toutes les enseignes d’alimentation vont devoir répercuter ces hausses« . Par contre, ce n’est pas la peine de jouer pour les fournisseurs et les distributeurs de s’écharper au sujet de la marge. Laissant entendre qu’il les a à l’œil, il les invite à se montrer « responsable« . Par exemple, pourquoi ne pas organiser régulièrement des « des opérations promotionnelles » ? Elles ont pour objectif « de lutter contre l’inflation et de limiter » les dommages collatéraux !

Un constat fracassant

Interrogé au sujet des marques nationales, notre source en profiter pour dézinguer « Nestlé, Unilever et Coca. » Selon ses calculs, ces dernières feraient « des bénéfices gigantesques » sur le dos des foyers modestes. Malgré les sollicitations et les avertissements, ces enseignes d’alimentation refusent les règles du jeu. Pourquoi « participer à l’effort » quand on a conscience que ses produits sont « considérés comme indispensables » ?

Enfilant trois secondes le costume du client confronté à une énième pénurie d’un article alimentation, il sait bien qu’il va rivaliser d’ingéniosité pour dénicher celui qui manque à l’appel. Du coup, il précise à nos confrères de France Info que ce genre d’attitude n’est pas tolérable.

Refusant d’être le témoin d’un autre épisode de « baisse de la consommation » et surtout « des produits d’alimentation »,  il tire la sonnette d’alarme. Dès qu’il le peut, il fait un discours moraliseur à tous les industriels croisés sur son chemin. Est-ce que cela va avoir un impact sur la suite ? À l’heure où Objeko écrit ces signes, le mystère reste entier !

Plus que jamais, il redoute que nos amis agriculteurs paient encore et toujours les pots casés. Déjà fragilisés par une canicule sans précédent, ces professionnels de l’alimentation n’ont pas trop d’issue de secours. S’ils veulent vendre le (maigre) fruit de leurs récoltes, ils vont devoir faire des concessions. Suite dans le prochain numéro !