CAF : les Français qui touchent ces aides seront sanctionnés par la réforme

Le gouvernement a créé une nouvelle loi qui va changer la CAF et les aides qu'elle donne. Maintenant, ils testent cette loi dans 18 départements différents.

© Laura Angelo

La CAF fournira bientôt l’une de ses aides « conditionnelles » comme demandé par le gouvernement. Cela signifie que certains bénéficiaires pourraient être pénalisés une fois la réforme mise en place.

CAF : Des changements à venir pour cette aide

Le nouveau projet de loi du gouvernement affectera la CAF et les aides qu’elle offre. Nous l’avons déjà vu avec la refonte de Pôle Emploi, ainsi que ses allocations chômage. La CAF et ses aides ne seront pas exemptées de ces changements non plus. En fait, cela commencera par le RSA pour soutien de revenu.

La subvention RSA devra répondre à certaines conditions. Comme indiqué sur le site web de la CAF, « le RSA assure un revenu minimum pour les personnes démunies ou à faible revenu, sous réserve de conditions de ressources ». Les bénéficiaires devront se conformer à ces exigences, y compris travailler de 15 à 20 heures par semaine.

Changements pour les personnes bénéficiant du RSA

Dans une interview accordée à Ouest-France, Michel Ménard, président du conseil départemental de la Loire-Atlantique, s’oppose aux changements prévus pour le RSA. Selon lui : « Les personnes qui touchent le RSA ne sont pas des fainéants. Elles sont souvent victimes de problèmes de santé. »

Dans une autre déclaration, on peut lire : « Il est inacceptable de blâmer les personnes qui reçoivent des aides alors que les pouvoirs publics ne leur offrent pas toutes les solutions pour sortir de la précarité. Ensemble, nous devons travailler pour ne laisser personne sans solution. »

Malgré ces critiques, l’État continue d’appliquer sa réforme. Ainsi, un bénéficiaire du RSA qui ne travaille pas entre 15 et 20 heures par semaine ne pourra pas bénéficier de cette aide.

RSA : Changements non acceptés

Actuellement, l’État expérimente le projet dans 18 départements, dont la Loire-Atlantique, l’Aisne et la Réunion. Certains départements, dont la Seine-Saint-Denis (93), ne sont pas satisfaits du projet. Le sujet a suscité un grand débat en France concernant l’assistanat.

Bruno Bernard, Jean-Luc Chenut et Michel Ménard ont fait une déclaration commune concernant le sujet. Le président de Métropole de Lyon et le président du Département d’Ille-et-Vilaine ont déclaré : « Les heures d’accompagnement ne peuvent pas être obligatoires, car elles doivent aider les bénéficiaires à surmonter les obstacles pour accéder à l’emploi. »

Étiquettes