Le cancer buccal est un type de cancer qui se développe généralement dans la muqueuse de la bouche. Ce type de cancer, appelé « carcinome », commence souvent par l’apparition d’une plaie, d’une boursouflure ou d’une irritation persistante dans la bouche. Dans sa forme la plus courante, il s’agit d’une ulcération entourée de petites végétations et elle n’est généralement pas douloureuse, comme l’explique le Pr Philippe Lesclous, chirurgien-dentiste. Il est important de savoir que toute plaie dans la bouche qui ne cicatrise pas au bout de deux semaines doit être examinée par un médecin ou un chirurgien-dentiste.
Une plaque blanche et rugueuse
Le terme « leucoplasie » décrit différentes lésions blanches, principalement sur la lèvre inférieure, la gencive ou la muqueuse jugale, qui sont bénignes. Cependant, certaines de ces lésions situées sur la langue, le palais ou la zone entre la langue et l’arcade dentaire peuvent évoluer en cancer. Dans ces cas, l’apparence d’une plaque blanche avec une texture rugueuse évolue en une épaisseur fissurée et verruqueuse.
Une plaque rouge qui reste plus de 2 semaines
Selon un rapport du journal dentaire du Québec, une plaque rouge isolée persistant plus de deux semaines dans la bouche et sans douleur « doit pousser le patient à consulter un médecin ou un chirurgien-dentiste ».Le plus souvent, il s’agit d’une irritation bénigne. Mais « il arrive que ce type de lésion cache un carcinome envahissant ou des cancers du sang comme une leucémie, par exemple » ajoute notre interlocteur. Il se développe principalement sur le palais, la gencive, la langue et le plancher buccal.
Selon un rapport du journal dentaire du Québec, une plaque rouge isolée persistant plus de deux semaines dans la bouche et sans douleur doit pousser le patient à consulter un médecin ou un chirurgien-dentiste. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une irritation bénigne. Cependant, il arrive que ce type de lésion cache un carcinome envahissant ou des cancers du sang tels qu’une leucémie, par exemple. Il se développe principalement sur le palais, la gencive, la langue et le plancher buccal.
Des difficultés à avaler
Les problèmes de déglutition sont des gênes fonctionnelles. Lorsqu’ils sont associés à un cancer, cela indique un stade avancé de la maladie. Le Pr Philippe Lesclous, chirurgien-dentiste, explique que c’est le développement de la masse tumorale qui les provoque. Après le diagnostic de cancer, un traitement est mis en place pour empêcher la croissance de la masse tumorale, voire la faire régresser.
Un essoufflement à cause de la tumeur
Quand une tumeur se développe dans la bouche, elle peut d’abord endommager la déglutition, puis la respiration. Cela s’appelle un inconfort « fonctionnel ». À mesure que la tumeur progresse, elle augmente de taille et peut obstruer le passage de l’air inspiré, provoquant une sensation de manque d’air chez le patient. Cet inconfort est ressenti à un stade très avancé du cancer. Habituellement, la personne sait déjà qu’elle a une tumeur.
Cancer: des douleurs dentaires qui durent
Un cancer débutant ne cause généralement pas de douleur intense. En général, la douleur est sourde ou modérée.
- Une douleur dentaire qui dure plus de 2 semaines : Selon le Pr Philippe Lesclous, chirurgien-dentiste, cette douleur est principalement liée à la mobilité des dents qui sont proches de la tumeur, elle-même étendue à l’os de soutien des dents. Cette douleur est d’autant plus suspecte lorsqu’elle s’associe à d’autres signes énoncés ici. Il est recommandé de consulter un dentiste.
- Une douleur après le brossage : Si la brosse à dents passe dans la région où se situe la tumeur, le patient peut ressentir une douleur. Cependant, pour qu’il y ait vraiment un risque cancérigène, il faut que d’autres symptômes s’y associent, comme une plaie persistante, comme l’indique notre interlocuteur. Il n’y a pas lieu de paniquer ! Un saignement après s’être brossé les dents n’est pas lié à un cancer buccal.
Cancer de la bouche : les zones les plus à risques
Le cancer de la bouche est un type de cancer des voies aérodigestives supérieures. Il peut se développer sur différentes parties de la bouche, comme la langue, les lèvres ou le palais. Certaines parties de la bouche sont plus à risque que d’autres, notamment la face ventrale de la langue, le plancher buccal (la partie située entre le dessous de la langue et l’arcade dentaire) et le palais. Les gencives et la lèvre sont touchées plus rarement.
Il est recommandé de consulter un dentiste chaque année pour un examen clinique de la bouche. Cela permet de détecter d’éventuelles lésions, grosseurs ou ganglions suspects.