Cet infirmier se fait rembourser de fausses prestations et détourne une somme XXL à l’Assurance Maladie

Après des annnées à frauder, cet infirmier est enfin mis hors d'état de nuire. On vous explique tout dans les moindres détails !

© ravet-infirmier

Pendant des années, cet infirmier n’a eu aucun scrupule à arnaquer l’assurance maladie. Hélas pour lui, elle vient de percuter !

Sous la blouse de cet infirmier se cache un escroc !

Qui aurait pu croire qu’une telle machination était possible ailleurs que dans une série Netflix ? Personne, et surtout pas le meilleur des scénaristes ! Quoi qu’il en soit, l’attitude de cet infirmier libéral est vraiment déplorable. N’ayant aucun scrupule avec ses supérieurs et encore moins ses patients, il les roule dans la farine pendant une longue période. Que s’est-il passé pour que le pot aux roses finisse par être découvert ? Sans plus attendre, Objeko fait le point sur ce dossier épique. Qui sait, peut-être n’est-il que l’arbre qui cache la forêt…

La Caisse primaire d’assurance maladie de Seine Saint-Denis se souviendra ad vitam æternam de cet employé. Considéré comme un modèle du genre par tous ceux qui ont la chance de le rencontrer, la déception est d’autant plus grande. Ce n’est qu’en effectuant une banale vérification d’usage que le curieux stratagème de cet infirmier saute aux yeux. C’est l’évidence. Ses demandes de remboursements pulvérisent des sommets jamais atteints par ses collègues. Dans ses circonstances, il convient de solliciter les services des enquêteurs, et si besoin des juges !

Une technique bien rodée

C’est un fait. Même si elle tente de se moderniser, la France adore les procédures. Autrement dit, pour obtenir un renseignement ou s’inscrire quelque part, on a toujours besoin de remplir un formulaire. En cas de maladie ou de soin, le mode opératoire est le même. Sans ordonnance, c’est bien compliqué de recourir aux services d’un infirmier. Sentant le bon filon, ce dernier ne va hésiter pas à tomber dans l’inégalité et à en falsifier certains !

Et si vous croyiez qu’il a attendu la pandémie pour sévir, c’est tout l’inverse. Sans que l’on sache très bien pourquoi, il bascule dans le côté obscur en 2015. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts. S’imaginant au-dessous de tout soupçon, cet infirmier passe à la vitesse supérieure. Ne pouvant plus faire demi-tour, toujours plus gourmand, il s’engouffre dans son mensonge. Il ne se doute pas un seul instant que la CPAM va stopper sa course. Peut-être son avidité qui a précipité sa chute ? À l’heure où Objeko écrit ces lignes, le mystère reste entier !

Suite à une plainte, elle calcule des dépassements à hauteur de 100 000 euros. Pire encore, l’infirmier organise un véritable réseau et dispatche cet argent sur les comptes de sa femme ou de son enfant. En tout, le montant de son butin s’établit à un peu plus de 275 000 euros !

La justice réagit (enfin)


Une fois toutes les preuves rassemblées, la brigade de répression de la délinquance astucieuse prend le relais. Plus que les autres, elle s’occupe de toutes les arnaques de cet acabit. Le jour de son interpellation, face au travail de fourmi de la CPAM, il n’arrive pas à garder son secret bien longtemps. En quelques secondes à peine, sa stratégie de défense s’écroule. Pas incarcéré, mais sous contrôle judiciaire renforcé, le tribunal de Bobigny devrait trancher bientôt sur cet épineux cas. Suite dans notre prochain numéro !

Merci à nos confrères du Parisien