Sept ans après son départ du JT de TF1, le scénario semble se répéter pour Claire Chazal. Malgré les coups de téléphone, les pétitions et le soutien du Syndicat national des journalistes de France Télévisions, rien n’a changé.
Claire Chazal a appris son éviction de manière fortuite
Après un dernier épisode enregistré en décembre et diffusé dimanche 15 janvier, Passage des arts laissera la place à une nouvelle émission sur le cinéma intitulée Beau Geste et présentée par Pierre Lescure. Le Parisien a révélé samedi 14 janvier que Claire Chazal, 11 ans plus jeune que le présentateur, n’était pas ravie de cette nouvelle, qui lui a été confirmée par l’attachée de presse d’Omar Sy.
Le comédien, qui était en train de promouvoir son film Tirailleurs, a été invité à la même heure à deux émissions différentes sur la même chaîne. Cette situation a fait comprendre à la journaliste qu’il se passait quelque chose d’étrange.
Elle dénonce une certaine brutalité
Le 30 novembre, le verdict est tombé pour Claire Chazal : elle n’avait pas réussi à atteindre l’objectif d’audience de 4 % de part de marché fixé par son producteur. C’est avec amertume qu’elle a réagi auprès de Télérama : « C’est brutal. Et c’est un grand sentiment d’injustice. Je n’ai absolument pas vu le coup venir. » En effet, elle s’était crue sauvée en septembre dernier, pensant reprendre sa présentation pour une saison complète.
Claire Chazal était déterminée à défendre le programme qu’elle avait lancé en 2019. Elle a contacté tout le monde afin de tenter d’atteindre son but, mais malgré ses efforts, elle n’y est pas parvenue. Un témoin cité par Le Parisien a déclaré qu’elle était « furieuse ». Un autre a ajouté que jamais une case de fin de soirée n’avait causé autant de chaos.
Une porte-parole de France Télévisions répond au quotidien que cela semble avoir été très chaud, et qu’il y a un risque de raviver l’incendie. L’ancienne présentatrice du 20 heures de TF1 a qualifié cette décision de « scandaleuse » et a demandé au directeur des programmes de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, de se justifier. Une proche a déclaré dans Le Parisien que la femme est « dure en affaires » et qu’elle aime qu’on tienne parole. Il aurait été indécis quant à la possibilité de donner une seconde chance à l’émission culturelle.
Claire Chazal se serait tournée vers Delphine Ernotte, la patronne de France Télévisions, et Michel Field, son ami qui dirige désormais l’offre culturelle. Malgré les longues conversations téléphoniques, cela n’aurait pas changé le résultat. Michel Field avait déclaré que « les émissions culturelles dans des fauteuils, c’est fini » et Claire Chazal n’a pas souhaité répondre au journal Le Parisien. Elle a cependant obtenu que ses deux rédactrices en chef soient payées jusqu’en juin. Elle reste présentatrice du Grand Échiquier sur France 3 et devra se contenter de cela.
