Depuis son déploiement en 2015, le compteur Linky fait polémique. Principal reproche : l’objet serait intrusif. Surtout, à distance, il permet au fournisseur de relever la consommation et, de baisser l’alimentation, si la facture n’est pas réglée.
Linky, un compteur qui fait polémique
Durant longtemps, les réfractaires ont pu le refuser. Et si c’est encore possible dans certains cas, ce refus ne sera plus gratuit. A partir du 1er janvier 2023, les usagers qui n’auront pas envoyé leur index de consommation une fois par an devront payer 8,30 euros de plus tous les deux mois, soit 49,80 euros HT par année jusqu’à ce que l’ancien compteur électrique de leur habitation soit remplacé par un compteur Linky.
Ce montant qui correspond au passage d’un technicien, sera prélevée sur la facture d’électricité, a dit la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en mars 2022. Pour la CRE, il s’agissait de « définir le nouveau cadre de régulation incitative qui s’appliquera au projet Linky jusqu’en 2024 ». Il y aurait 3,8 millions de personnes concernées par cette problématique.
Les réfractaires vont devoir passer à la caisse !
Le tarif du service pourra croitre en 2025 et s’élargir. Ainsi, si vous faites un relevé annuel, mais que vous n’avez pas de compteur Linky, vous ne paierez rien jusqu’à fin 2024. Seule exception, que la pose soit impossible pour des causes techniques. Au 31 décembre 2021, 34 millions de compteurs étaient placés, soit 90% des consommateurs Enedis.
D’après le gestionnaire du réseau, Enedis, une bonne utilisation de Linky peut permettre une gestion optimale de ses dépenses énergétique. Une nouvelle intéressante au moment où le gouvernement étudie des coupures ponctuelles cet hiver. Il permet d’identifier les pics de la consommation par le biais d’un indicateur lumineux. Il clignote selon l’importance de la consommation.
Pour rappel, Linky est un compteur électrique communicant lancé par Enedis fin 2015. En 2016, Enedis a lancé le déploiement national du compteur Linky qui s’est achevé en 2021. Le nouveau compteur a été installé dans de nombreuses villes et équipe désormais, on l’a dit, 90% des ménages français. Ce dispositif est rejeté par certains foyers. La potentielle dangerosité des ondes électromagnétiques du compteur est l’un des arguments des mouvements anti-Linky. En plus des ondes, le boîtier utilise le courant porteur de ligne, qui circule toute la journée dans le réseau électrique domestique, et émet lui des ondes. La polémique n’est pas prête d’être finie.
Dans les semaines et mois à venir, sur Objeko, nous ne manquerons pas de vous parler de l’actualité politique et sociale du pays.
