Contrôle technique deux-roues : nouveau revirement de situation, voici à quoi vous attendre

Trois groupes qui sont pour le contrôle technique des motos ont demandé au Conseil d'État de se prononcer sur cette obligation.

© Sarah Corbeel

Depuis plusieurs décennies, il est obligatoire de faire passer une visite de contrôle technique aux voitures. Cette mesure vise à veiller à leur état et à s’assurer qu’elles ne présentent aucun danger pour le conducteur, les passagers et les autres usagers de la route.

Bien que la plupart des conducteurs s’acquittent de cette obligation, il arrive parfois qu’ils soient en retard, ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour leur sécurité ainsi que pour celle des autres. Toutefois, il est important de noter que pour les motos, il n’y a actuellement pas d’équivalent à cette obligation. Il est vrai que cela pourrait changer dans les mois à venir, comme certains l’espèrent.

En effet, l’instauration d’une visite technique pour les motos permettrait de garantir la sécurité de leurs conducteurs et des autres usagers de la route, tout en veillant à l’état de ces véhicules. Cela pourrait également avoir un impact positif sur l’environnement, en réduisant le nombre de deux-roues polluants en circulation.

Contrôle technique deux-roues : un récent changement de situation

Bien que le gouvernement n’en ait pas parlé récemment pour éviter d’aggraver les tensions autour des réformes des retraites, certaines associations continuent de se battre en faveur du contrôle technique. Cela comprend Respire, Ras le Scoot et Paris Sans Voiture, qui ont récemment saisi le conseil d’Etat pour forcer le gouvernement à mettre en place cette mesure une fois pour toutes. Leur but est de « suspendre le refus implicite de la Première ministre d’adopter toutes les mesures nécessaires à l’application du décret du 9 août 2021 », bien que cette mesure n’ait pas encore de date d’application.

Un avis formel

L’avocat de trois associations a déclaré que, parce que le gouvernement n’a pas répondu à leur avis formel, ils le considèrent comme un refus. Ils demanderont maintenant l’aide du Conseil d’Etat. L’avocat pense que le gouvernement ne suit pas les décisions du Conseil d’Etat. Nous ne savons pas encore ce qui va se passer. Mais il est important de rappeler que les accidents dus à une mauvaise maintenance des deux-roues ne se produisent pas très souvent.