Le contrôle technique va être modifié. À compter de ce samedi 20 mai, deux nouveaux points de vérification vont être ajoutés à la liste.
Contrôle technique: deux nouveaux critères pour les examens techniques des véhicules
Le premier critère porte sur la réglementation OBFCM (On Board Fuel Consumption Monitoring). Elle consiste à recueillir des informations sur la consommation d’énergie des véhicules en circulation depuis janvier 2021. Pour cela, il faut calculer le ratio entre la consommation totale de carburant ou d’électricité et le nombre de kilomètres parcourus depuis la mise en circulation.
Actuellement, seuls les taxis et les ambulances font l’objet de ce contrôle annuel. Les particuliers devront le faire pour la première fois à partir de 2025, après 4 ans. Si les propriétaires de véhicules ne souhaitent pas fournir les informations demandées, ils peuvent faire valoir leur droit au respect de la vie privée, protégé par le RGPD (règlement général sur la protection des données).
Le deuxième critère concerne l’eCall, le système d’appel d’urgence qui utilise le numéro d’urgence européen 112. L’examen technique doit vérifier que cette fonctionnalité est présente et fonctionne bien. Elle est disponible sur les nouveaux véhicules depuis 2019. Ce critère ne s’appliquera aux particuliers qu’à partir de leur premier examen technique après 4 ans.
Des prix plus élevés
Que vous soyez d’accord ou non avec le nouveau test, vous devrez probablement payer plus cher au garage. Le mécanicien devra passer du temps à expliquer la nouvelle réglementation, ce qui peut ajouter quelques minutes à votre facture.
« Bien sûr, les centres de contrôle devront facturer un peu plus cher pour couvrir le coût de la collecte de ces données. Il faut du temps pour l’expliquer aux clients, et même ajouter deux minutes à une inspection de 30 à 45 minutes peut faire une différence », déclare Geoffrey Michalak, directeur technique et de formation chez SGS Group.
La hausse des prix ne sera pas trop élevée, mais vous pourriez quand même la remarquer. « Il pourrait y avoir une légère augmentation de prix, mais cela ne sera pas de 15-20%. Ce sera plus une légère modification », ajoute-t-il à L’Union.
