Derrière le sourire de Didier Deschamps, se cache un homme perfectionniste. Par jalousie ou amertume, ce joueur le tacle en beauté !
La double peine de Didier Deschamps
Jamais deux sans trois ? Jusqu’au 18 décembre, c’était le mantra de Didier Deschamps. En effet, même ceux qui n’aiment pas le football reconnaissent le talent des Bleus. Enchaînant les victoires, ils ne laissent pas une minute de répit aux équipes rivales. Hélas, face aux prouesses d’un Lionel Messi survolé, cela ne suffira pas. Qu’à cela ne tienne, malgré le départ d’Hugo Lloris, le sélectionneur peut vraiment dormir sur ses deux oreilles.
De surcroît, enchanté par le spectacle et la bonne humeur qui règne en vestiaire, Noël Le Graët ne se donne pas le temps de la réflexion. Il décide de prolonger Didier Deschamps jusqu’à l’euro 2024. Sauf que quelques jours après ce verdict de haute voltige, un tsunami s’abat sur les épaules du président de la FFF. Accusé d’avoir eu un comportement intolérable en coulisses, son tacle envers Zinedine Zidane, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase des anciens. Et c’est dans ce contexte houleux que ressurgit une drôle d’affaire. Objeko fait le point !
Et là, c’est le clash !
Choqué par tout ce ramdam, Christophe Dugarry n’y va pas quatre chemins. « Je ne cache pas que je préférerais que ce soit Zizou, [je veux] de voir autre chose. » Très vite, il souligne ce paradoxe qui ne laissera aucun aficionado indifférent. « On ne peut pas dire que l’équipe de France appartient à tout le monde et la garder pendant douze ans. » Ceux qui ont moins de 20 ans ignorent qu’ils étaient collègues en 98… Du coup, chez Objeko, a du mal à comprendre les tenants et les aboutissants d’une telle boutade. À quoi cela sert sauf à piquer l’égo de Didier Deschamps ?
En fouillant dans ses archives, Objeko tombe par hasard sur un autre tacle atomisant. À l’époque, Didier Deschamps persiste et signe. Il ne souhaite pas que Karim Benzema intègre la composition finale. Sentant la moutarde qui lui monte au nez, Christophe Dugarry botte en touche. Chef d’orchestre d’une émission sur RMC Sport, il ne gêne pas pour balancer. « Il faudra qu’il aille très loin en Coupe du Monde [et] assumer son choix. Parce qu’on prend en otage l’équipe de France et c’est peut-être au détriment de l’intérêt collectif. »
Incapable de digérer un tel discours, Didier Deschamps sort de ses gonds. Dans les colonnes du journal Le Parisien, il laisse exploser sa colère face à ce genre d’allégations. « Cela dépasse l’entendement. On a vécu des choses ensemble donc je sais qu’en termes d’état d’esprit, sincèrement, j’ai vu beaucoup mieux (…) » Le cœur lourd, il précise que s’il venait à le croiser lors d’un événement officiel, « ça ne serait même pas bonjour, bonsoir. Chacun sa route [et] son chemin. »
Ce que Didier Deschamps ne dit pas à ce moment-là, c’est qu’il envisage de porter plainte pour diffamation. On ignore par quel miracle il ne l’a pas fait. De toute manière, l’histoire lui donnera raison. En ramenant la coupe du monde à la maison, il offre le plus beau des cadeaux et ferme ainsi le clapet à son détracteur !
Merci à nos confrères de RMC et du journal Le Parisien
