Elle s’occupait seule des tâches ménagères, son ex condamné à lui verser plus de 200 000 euros !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, en Espagne, on ne plaisante pas avec les taches ménagères. Du reste, le verdict de ce juge défraie la chronique !

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Effectuer ses tâches ménagères, ce n’est jamais anodin. Afin de marquer le coup, la sentence des tribunaux est exemplaire. On fait le point !

Vos tâches ménagères valent de l’or !

Être femme au foyer, ce n’est pas une mission facile. Après des heures consacrées aux tâches ménagères, les deux enfants de ce couple viennent réduire les efforts de leur génitrice en fumée. À bout de forces, pas du tout épaulée ni soutenue par son époux, cette femme prend une décision fracassante. Ce divorce, aucun membre de l’entourage amical ou professionnel ne l’a senti arriver.

Avant de s’engager auprès de son ex, elle exige la rédaction puis la signature d’un contrat de mariage. Sans trop réfléchir à la suite, elle accepte un de ce type « séparation des biens ». Bien mal lui a pris. Toutes ces décennies, elle se dévoue à l’équilibre « de la maison, de la famille, avec tout ce que cela implique ». À la sueur de son front, de jour comme de nuit, elle multiplie les tâches ménagères. Résultat des courses, elle se retrouve le bec dans l’eau. N’ayant pas de quoi se retourner, elle tire la sonnette d’alarme auprès d’un avocat.

Interrogée par la radio Cadena Ser, la plaignante persiste et signe. Si elle est sans le sou aujourd’hui c’est parce que son ancien amant « ne voulait pas qu’elle travaille à l’extérieur« . Sous son emprise, il la sollicite uniquement pour accomplir les tâches ménagères. Après enquête, le tribunal va dans son sens. « Privée de toute possibilité d’évolution professionnelle en raison de ce dévouement exclusif au foyer et à la famille« , elle est plus que jamais au centre d’un engrenage. Dire qu’il pourrait lui être fatal est un euphémisme !

Une somme colossale

De son côté, le père des bambins prend soin « d’accumuler et d’accroître » ses biens « de façon exponentielle« . Autrement dit, pendant que lui s’enchérit, elle ne voit pas la couleur de cet argent. Comble de l’horreur pour les associations féministes espagnoles, entre deux tâches ménagères, elle vient lui filer un coup de main dans ses salles de sport. Responsable « des relations publiques, monitrice« , elle multiplie les casquettes sans percevoir de salaire ! Cette fois, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !

Au lieu de laisser cette femme sans ressources, le juge ordonne le versement d’une « compensation de 204 624,86 euros. » Calculé en se basant précisément sur la durée de leur romance, ce montant ne serait que la pointe visible de l’iceberg. En quelque sorte, on pourrait comparer ça à un solde de tout compte. Avec ses 24 ans et demi d’ancienneté, elle aurait pu prétendre à ce chèque, ne serait-ce que grâce à toutes ces tâches ménagères effectuées à l’insu de son plein gré.

Mais ce n’est pas du tout. Afin de ne pas nuire au bien-être ni à l’éducation de ses filles, le bourreau devra également s’organiser pour verser une pension alimentaire. À votre avis, comment a-t-il réagi ? En tout cas, devenu en un temps record la risée des réseaux sociaux, on ne parle plus que de ça dans toute l’Europe !