Épidémie Covid-19 : le virus est-il réellement moins dangereux ? On fait le point

En plein dans la 9ᵉ vague, on vous fait le point sur le virus. Contagion, dangerosité, hospitalisations, etc.

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Actuellement, nous nous trouvons dans la 9ᵉ vague. Comme une impression que c’est l’histoire sans fin ! En tout cas, le virus est toujours présent dans l’hexagone selon les spécialistes. Ainsi, on vous fait le point sur la Covid-19 : le nombre d’hospitalisations, de décès, etc. Visiblement, elle reste la première cause de mortalité en France. On vous explique avec nos confrères de La Dépêche du Midi.

Covid-19 : coupable numéro 1 des morts en France ?

Alpha, Delta, Omicron, à qui le tour ? En trois ans de pandémie de Covid-19, le SARS-CoV-2 a vu naître plusieurs variants. Ces derniers ont de nouvelles particularités. Ils sont plus contagieux, plus résistants aux vaccins, mais moins dangereux. C’est le cas d’Omicron qui est présent dans le paysage pandémique depuis un an environ. Ainsi, cela rassure le personnel soignant au niveau de la surcharge en hôpital. Mais, en sachant ces informations, certaines personnes sont moins prudentes aussi et ont abandonné les gestes barrières ou autres préconisations sanitaires.

La 9ᵉ vague est en marche !

Mais, alors, est-ce que si on contracte la Covid-19, on a vraiment moins de risque de mourir ? Pour cette 9ᵉ vague, l’hexagone a un grand nombre d’hospitalisations. D’après les derniers chiffres relayés par Santé Publique France, 21 000 victimes se trouvent en service hospitalier. « Les hospitalisations restent en hausse, y compris en soins critiques« , déclare Antoine Flahault, un médecin épidémiologiste et directeur de l’Institut en santé globale de l’université de Genève aux journalistes de La Dépêche du Midi. De plus, il informe que les hospitalisations en France « dépassent les pics des deux vagues précédentes […] L’impact du Covid-19 reste important, même s’il ne cause plus de saturation hospitalière« .

La Covid-19 tue moins aujourd’hui qu’en 2020…

Par contre, bonne nouvelle ! La mortalité à cause de la Covid-19 est en baisse. « Le Covid-19 a tué 65 000 personnes en France en 2020, 60 000 en 2021 et devrait encore tuer plus de 35 000 personnes en 2022« , explique le professeur Antoine Flahault. Ainsi, il avoue que le virus ne « tue donc pas ‘toujours autant’ qu’au début de la pandémie« .

Les spécialistes en épidémie expliquent cette baisse des décès grâce à l’arrivée des variants, moins dangereux : « Nous assistons désormais à l’apparition de variants dits ‘d’échappement immunitaire’, qui ne présentent aucun facteur d’aggravation des symptômes, mais qui ont accentué leur capacité de propagation« , informe le docteur Bruno Lina, virologue et membre du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars).

Les chercheurs pensent aussi que la vaccination a aussi joué un rôle positif dans l’épidémie : « Il y a une immunité collective suite aux infections passées, qui freine la circulation du virus« , explique le docteur Lina avant d’ajouter : « C’est le vaccin qui provoque des formes de moins en moins sévères de Covid-19, affirme pour sa part le professeur Flahault. Les variants qui circulent désormais ont donc une virulence considérablement atténuée du fait de la large couverture vaccinale, en particulier des personnes âgées. »

… mais les nouveaux variants sont plus résistants aux vaccins !

Mais, il y a aussi une mauvaise nouvelle. En effet, les nouveaux variants résistent aux vaccins. Donc, la Covid-19 continue de circuler et de causer cinq fois plus de contaminations contrairement aux premiers variants. Ainsi, plus de personnes attrapent le virus et les décès sont donc toujours élevés. « On conserve malheureusement un nombre absolu toujours élevé de décès par Covid-19« , constate Antoine Flahault avec regret. Actuellement, la Covid-19 fait « jeu égal » avec les infarctus du myocarde et les AVC « qui étaient avant la pandémie les deux premières causes de décès dans le pays« . Restez vigilants cet hiver !