Héritage : doublement taxé, les administrations fiscales ont englouti le pactole

Perdre un proche, ce n'est pas facile à gérer. Alors subir une double imposition sur ce que le défunt a voulu nous transmettre, c'est un cauchemar éveillé ! On vous explique tout dans les moindres détails.

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On croyait que le phénomène de la double imposition n’existait que dans les mauvais films. On se trompait lourdement ! Aïe, ça pique !

Qu’est-ce que la double imposition ?

À l’annonce du décès d’un proche, qu’on le veuille ou non, on a l’appréhension de l’étape de la lecture du testament chez le notaire. En effet, dans la plupart des familles, il crée des tensions voir des disputes fracassantes. Comment oublier le cas de Johnny Hallyday ? Tout d’abord, sa veuve a du gérer les réflexions des aînés et des fans. Ensuite, le chanteur avait des dettes… et il n’a pas osé le lui dire. Habitant entre la France et les États-Unis, la double imposition donne des sueurs froides à notre chère Laeticia. Pour en savoir plus sur ce tsunami médiatique, Objeko vous invite à lire cet article.

De leur côté, Joël et Patrick Roux ont eu le choc de leur vie. En apprenant qu’ils ont hérité d’une cagnotte de 200 000 euros d’un cousin éloigné, ils se frottent les mains. Pensant que tout était acquis, ils s’empressent de récupérer la somme. Étant dispatchées sur les comptes bancaires suisses et français du défunt, les procédures se suivent et ne se ressemblent pas. La preuve, ils sont être victimes d’une double imposition.

Entre la Suisse et la France, le torchon brûle

D’un côté, les autorités helvétiques réclament 55% de charge. De l’autre, l’hexagone envoie un courrier en demandent 60%. Après un bref calcul, Objeko a l’impression que cette histoire de double imposition est un poisson d’avril. Hélas, c’est la sombre vérité. Comble de l’horreur, ils précisent à nos confrères du journal Le Parisien avoir dû rajouter un peu près 18 000 issus de leurs deniers personnels.

Depuis bientôt huit ans, les deux pays n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente à ce sujet. Résultat des courses, les héritiers en paient les pots cassés. Après enquête, le mystère reste entier. En tout cas, les deux frères ont du mal à digérer cette affaire de double imposition. À bout de force, ils décident de tirer la sonnette d’alarme auprès du président ainsi que l’actuel locataire de Bercy.

Et la morale de cette histoire de double imposition est…

Comme seule réponse, ils reçoivent des courriers froids accompagnés d’extraits du Code des impôts. Disponibles gratuitement sur ce site internet, ils ne se sont pas plus avancés. Très vite, l’un d’entre eux fulmine et pointe du doigt ce paradoxe. « Si mon cousin avait eu des millions d’euros, j’aurais dû vendre ma maison pour payer les taxes sur l’héritage ? » Après plusieurs années de négociation, ils finissent par recevoir un chèque de 7 500 euros. Ce qui fait un peu plus d’un tiers des économies de ce membre de famille qu’ils aimaient tant. Les larmes aux yeux, dépités par de si longues et incompréhensibles procédures, le dernier mot reviendra à ce témoin. Le moins que l’équipe d’Objeko puisse dire, c’est qu’il ne laissera personne indifférent. « L’héritage de mon petit-cousin est parti dans les caisses de l’État. Je ne crois pas que c’est ce qu’il souhaitait. »

Merci à nos confrères du journal Le Parisien