La CAF aide beaucoup de personnes chaque mois, mais le gouvernement a décidé d’agir contre la fraude qui augmente.
La fraude à la CAF augmente
Les Français ont recours aux aides de la CAF et de Pôle Emploi. Cependant, la fraude est devenue un problème qui nuit à l’aide de l’État.
Emmanuel Macron et ses ministres ont décidé de prendre des mesures strictes.
La France aide beaucoup de personnes avec le RSA, l’ARE ou les indemnités journalières. En 2020, un agent de la CAF a découvert qu’un homme avait fraudé pendant plusieurs années.
Les dossiers ont révélé qu’il était « sans activité, ni revenu ». En réalité, il était « salarié, indemnisé au titre d’un accident du travail » depuis juillet 2018.
Après un contrôle à son domicile, il a été constaté qu’il avait injustement perçu 10 000 € d’aides de la CAF, dont 3 200 € d’aide au logement et 6 600 € de RSA. Il a reçu une mise en demeure en janvier 2022.
Des cas similaires se produisent souvent. Pour y faire face, l’État a décidé d’agir, et Gabriel Attal compte traquer les fraudeurs.
Objectif de Gabriel Attal : lutter contre la fraude
Gabriel Attal a annoncé lors d’une conférence de presse qu’il souhaite prolonger la durée de résidence en France pour les minima sociaux et les allocations sociales, afin de prévenir la fraude.
Le gouvernement va mettre en place une nouvelle mesure pour surveiller les bénéficiaires des aides de la CAF, car la fraude coûte très cher : 351 millions d’euros.
Pour lutter contre la fraude, les personnes qui prennent l’avion fréquemment seront étroitement surveillées.
Le gouvernement agit pour aider les personnes qui ont vraiment besoin d’aide en luttant contre la fraude, qui continue de croître.
Pour résoudre ce problème, le gouvernement prévoit d’utiliser des moyens supplémentaires.
Homme de 41 ans accusé de fraude à la CAF
D’après La Dépêche, un homme de Toulouse âgé d’environ 40 ans a fraudé les aides de la CAF et a perçu illégalement des milliers d’euros.
Il a perçu illégalement le RSA.
Les enquêteurs de la Caisse des allocations familiales ont découvert que le quadragénaire avait menti en déclarant : « Je n’ai pas de ressources », alors qu’il vivait chez sa mère et travaillait temporairement. Il a ainsi pu toucher une somme considérable de 10 900 euros.
Lorsque convoqué au commissariat, l’homme a admis avoir sciemment omis de mettre à jour son adresse et ses revenus pour pouvoir frauder.
Son explication : « J’avais besoin d’argent. » Il a promis de rembourser jusqu’au dernier centime. Sa comparution devant le tribunal aura lieu en novembre.
