La CAF met en garde contre ces arnaques redoutables, voici comment les éviter !

Cette fois, c'est la goutte d'eau pour la CAF ! En attendant parler de cette arnaque, elle décide de sortir du silence. Pour la première fois, elle explique comment les victimes devraient procéder. On vous dit tout !

© Journal du Geek

Bienveillants, les agents de la CAF tentent d’épauler les foyers modestes. Sauf qu’à cause des escrocs, rien ne se passe comme prévu.

La CAF tire la sonnette d’alarme

En l’espace de trois ans, les arnaques se multiplient comme des petits pains. En effet, pour les faussaires, ce confinement de plusieurs mois a des allures d’un immense terrain de jeu. Contraints de ne pas se rendre physiquement à son antenne locale de la CAF, sauf qu’en cas d’extrême urgence, tous les contacts se faisaient par téléphone ou par le courriel.

Sur la pointe des pieds, ces falsificateurs prennent le contrôle de votre ordinateur ou smartphone. Ainsi, ils ont accès à toutes vos données personnelles. Dans ce contexte, ils remarquent quel est l’état de vos finances ou du versement de vos allocations provenant de la CAF.

N’hésitant pas à se faire passer pour le gestionnaire de votre dossier, il rivalise d’ingéniosité pour vous soutirer des informations complémentaires. Et c’est justement là que vous devriez avoir la puce à l’oreille ! Sans plus attendre, le service juridique de la CAF nous fournit quelques tuyaux pour se dépêtre de cette situation nauséabonde sans y laisser (trop) de plumes.

Attention à ce chantage déguisé

Tout d’abord, souvent attendu comme le messie, le virement de la CAF met du beurre dans les épinards des foyers modestes. Fabriquant de toutes pièces une nouvelle aide, les créateurs de l’arnaque n’hésitent pas à jouer avec la corde sensible. En vous envoyant des SMS, ils tentent de vous appâter. Avant les vacances des enfants, cette somme d’argent supplémentaire, elle serait vraiment bienvenue !

Quelques fois, ils inventent un défaut afin de vous en faire perdre votre latin. Ne pas avoir de souci avec la CAF (ou même le Trésor public), c’est mieux. Donc, pour ça dure le plus longtemps possible, on vous demande souvent de cliquer sur un lien. À priori banal, il nous renvoie à une plateforme loin d’être anodin. Une fois dessus, on vous somme de payer cette dette imaginaire. Vous l’avez sans doute compris avec un peu d’avance, c’est l’occasion d’avoir un accès VIP à votre compte en banque.

Sans passer Internet, le téléphone est aussi un excellent moyen pour casser la fragile tirelire des adhérents de la CAF. Avez-vous entendu parler de cette dernière prime offerte par le gouvernement ? Habitué à celle d’activité, de rentrée scolaire ou d’inflation, celles de l’énergie ou de l’essence débarquent en renfort. Sauf que dans le cas qui nous occupe, elle ressemble plus à de la poudre de perlimpinpin qu’aux paillettes d’Inès Reg !

Droite dans ses bottes, la CAF joue la carte de la transparence

Grâce à la messagerie de votre espace personnel, la CAF rentre directement en contact avec vous. Autrement dit, soumis à un protocole strict, jamais un salarié ne prendra l’initiative de vous demander de vive voix des renseignements complémentaires (mot de passe, RIB, etc.) Et si vous avez besoin d’eux, même si c’est mission impossible, tentez de les joindre au 3230.

Si jamais vous avez malheureusement compris l’ampleur du désastre trop tard, foncez déposer une plainte au commissariat le plus proche. Sur place, en quelques clics, on vous expliquera comment changer votre identifiant / code secret de la CAF.

Au moindre SMS suspect, faites un transfert au 33 700. Si vous un ordinateur à proximité, connectez-vous sur le portail PHAROS. À votre écoute, ces professions connaissent bien l’état d’esprit de ces fraudeurs de la CAF sans une once de remords et de scrupules. Vivement que ça s’arrête !