Après la pandémie, pénurie de carburant et de denrées alimentaires, la France n’a pas d’autres choix que cet emprunt. On fait le point !
Où en est la France ?
Rigueur, sobriété, restrictions, coupures. Peu importe le domaine, le champ lexical des ennuis réduit notre moral en lambeaux. Qu’on se le dise, ce n’est pas demain la veille qu’Emmanuel Macron compte stopper ses efforts. Durant sa seconde campagne, il avait précisé qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir que la France retrouve sa fierté d’autan. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas gagné. Depuis la signature de cet emprunt colossal, on a des difficultés à saisir comment on va procéder pour le rembourser.
Pour justifier les 10 milliards de plus, à tort ou à raison, les économistes spécifient que le déficit de la France est à prendre en considération. En ce qui concerne à la fameuse ardoise avec les précédentes dettes, elle n’est toujours pas soldée. Dans ce contexte, le gouvernement tente de convaincre l’opposition du bien-fondé de cette démarche. Hélas, entre la réforme de la retraite d’un côté et l’inflation de l’autre, les députés ne s’ennuient jamais au Palais Bourbon.
QUID des intérêts de cet emprunt
Au printemps 2020, la pandémie remet les pendules à l’heure. Aucun expert de l’OMS n’aurait pu prévoir cela, surtout pas au vingtième siècle. Le seul point positif est économique. Et pour cause, les intérêts de l’emprunt avaient chuté. Or, deux ans plus tard, le retour à la normale jette un froid et plonge la France et ses voisins dans l’embarras.
À Bercy, Bruno Le Maire sait qu’il a du pain sur la planche s’il veut arriver à graver son nom dans l’histoire de son ministère. Grâce à l’alliance du son « quoi qu’il en coûte » et du chômage partiel, la France avait réussi à se nettement démarquer de ses homologues européens. Aujourd’hui, au niveau des finances, c’est l’inverse !
Enfin, comme un malheur ne pose jamais ses valises seul en France, la charge fait office de goutte d’eau dans un vase déjà rempli à ras bord. Le successeur d’Emmanuel Macron n’aura pas 35 ni 50, mais un peu près 100 milliards de plus sur le dos. Qu’en pensez-vous cher lecteur d’Objeko ? Est-ce que la France va rebondir ou bien s’enliser ? Pour l’instant, le mystère reste entier !
À qui va-t-elle revendre ses obligations ?
Pour conclure cette enquête en beauté, on tient tout de même à vous expliquer à qui on devra rembourser cet emprunt. Il suffit d’imaginer que c’est un énorme gâteau et que l’on a « quatre » invités autour de la table. La première portion revient à la Banque de France. Justement, dans cet article, Objeko vous précise qu’il y allait avoir du changement dans cette institution mythique. Ensuite, les autres établissements financiers ou assurances se partagent une seconde part. Quant à la troisième partie, ses bénéficiaires se trouvent en Europe. Vous l’avez compris sans qu’on vous fasse de dessin, l’ultime fragment appartient à des milliardaires disséminés dans le reste du globe. Tout ce qui nous devons faire, c’est de prier pour que les beaux jours reviennent !