Si on devait comparer nos bulletins de salaires, on dirait qu’il y a du mieux. Sauf qu’en les mettant face à l’inflation, c’est l’inverse !
Les salaires comme vous ne les avez jamais lus !
Depuis le démarrage de la pandémie, pour les chefs d’entreprise, c’est l’enfer. En effet, obligés de revoir leur copie en matière d’effectif, ils s’emmêlent les pinceaux. Quant aux syndicats, ils tentent d’instaurer plusieurs jours de télétravail. Souvent considéré comme tabou, ce sujet est désormais une priorité. Dans le secteur privé et le public, chacun essaie de tirer son épingle du jeu. Qui aura le dernier mot ?
Dès le mois de janvier, une énième zone de turbulences début. En effet, censés faire le point, l’employeur et le salarié s’écharpent régulièrement au sujet des salaires. Tout d’abord, le but du premier, c’est le vérifier si le second a bien rempli ses objectifs. Ensuite, si ce n’est pas le cas, tous les arguments sont mis sur la table. Plus que jamais, décrocher une augmentation intéressante de salaires permettrait de rajouter davantage de beurre dans les épinards !
Pour 2022, le constat de nos amis de la Dares est sans appel. Entre les deux derniers trimestres de 2022, à hauteur d’1%, les patrons ont accepté les nouvelles règles du jeu. En somme, si on devait comparer d’une année sur l’autre, les salaires ont bondi d’un peu près 4%. Comparé à avant, c’est tout simplement énorme. Du coup, comment expliquer l’ambiance morose dans les locaux et le désarroi quasi permanent des Français ?
Des salaires fracassants…
En regardant à la loupe les chiffres précédents, la rédaction d’Objeko comprend que seuls les salaires du secteur tertiaire sont concernés. Consternée par ce contrat, l’équipe détient la clé du mystère. Aussi étrange que cela puisse paraître, l’industrie ou l’ultra compétitif du BTP n’ont clairement plus la cote !
Depuis quelques semaines, la réforme des retraites provoque des remous dans l’opinion. Motivée à faire pencher la balance, l’opposition soutient les grévistes. Cependant, s’ils ne veulent pas perdre cette récente réévaluation des salaires, ils ont tout intérêt à faire profil bas. Encore une fois, on se demande bien comment toute cette histoire va se terminer…
… mais pas suffisant !
Lorsqu’on interroge les associations de consommateurs sur les salaires, c’est la douche froide. Après avoir analysé en long, large et travers les rayons de nos supermarchés préférés, ils ne perçoivent pas la moindre once d’accalmie.Ces salaires, ça ne serait que de la poudre aux yeux !
Selon eux, l’inflation est la principale responsable de ce paradoxe. Pour rappel, la Dares souligne que « les prix à la consommation (pour l’ensemble des ménages et hors tabac) auraient augmenté de 6% entre fin décembre 2021 et 2022″
Pour conclure cet article, Objeko vous propose de comparer les salaires du foyer au pouvoir d’achat. Oups… c’est sûr que vu sous cet angle, il y a de quoi redoute le pire. Au train où vont les choses, malgré les allocations (activité, Noël, énergie) offertes, ce n’est pas dit que 2023 se déroule comme prévu. Ces quelques économistes optimistes auraient intérêt à tout reprendre à zéro. Suite dans notre prochain numéro !
