L’épargne du Livret A bientôt mobilisée par le gouvernement pour financer le nucléaire ?

Pas facile de gérer le dossier du Livret A. Alors que l'executif vient d'augmenter le taux d'intérêt, de drôles de rumeurs circulent. On vous dit tout !

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Heureux détendeur d’un livret A, pas le temps de savourer le taux d’intérêt record qu’un étrange bruit de couloir fait grincer des dents !

Votre Livret A bientôt menacé ?

À l’aide de chiffres et d’arguments clairs comme de l’eau de roche, Objeko vous expliquait le principe du Livret A. À l’heure actuelle, les experts estiment que 55 millions de Français en ont ou sont sur le point d’en ouvrir un. Selon les prévisions de la Caisse des Dépôts, cela représente la somme colossale de plus ou moins 380 milliards d’euros.

Face à cette donnée, on a le vertige. En effet, suite à l’augmentation notable des intérêts, les banquiers hallucinent. Soucieux d’en profiter un maximum, les Français décident de mettre ce fameux Livret A en première place des investissements lucratifs. L’objectif est d’économiser, mais aussi d’acquérir dans des biens immobiliers de qualité.

Qu’on se le dise, le locataire de l’Élysée a toujours une idée derrière la tête. Bien avant la crise énergétique actuelle, le mari de Brigitte Macron voulait impérativement construire « six réacteurs de nouvelle génération EPR2. » Et si jamais il en a le budget, pourquoi pousser le bouchon jusqu’à huit unités. Toujours est-il qu’EDF tire la sonnette d’alarme. Elle lui rappelle que le prix de fabrication de ces si engins nucléaires est de 51,7 milliards d’euros. Du coup, peut-on envisager un rapport avec le Livret A ?

Qui va trancher ?

Interrogé par des spécialistes de l’économie, le président de la Caisse des Dépôts n’y va pas avec le dos de la cuillère. Tout d’abord, il demeure persuadé que tous nos comptes bancaires « peuvent davantage encore financer la transformation de notre appareil de production énergétique. » Face à ce constat, les propriétaires de ces dernier commencent à grincer des dents. Ils n’ont pas fait tous ses efforts en amont que leur précieux pécule atterrisse dans des engins nucléaires !

Très rapidement, il met cartes sur table avec le Livret A. Des étoiles dans les yeux, il déclare. « Le C’est l’une des rares ressources qui permet de déployer des financements à très long terme. » Évidemment, pas la peine de leur faire de dessin, les journalistes de Les Échos ont reçu le message 5 sur 5. Non seulement, ils devinent à quoi il fait allusion, mais en plus ils comptent bien le rapporter aux lecteurs !

Le gouvernement jette un pavé dans la mare

De son côté, le ministère de la Transition énergétique tape du poing sur la table. Voulant apaiser les tensions et les rumeurs inutiles sur le livret A, il souligne un aspect important. « Les options de financement du nouveau nucléaire sont à l’étude, sans qu’aucune orientation n’ait été arbitrée à ce stade ».

Enfin, à Bercy, on nous précise bien qu’il n’ait aucune qui se démarque, il y a plusieurs possibilités. Donc, Livret A ou pas, il faudra bien que la situation évolue ! Sans ces fameuses machines, la menace de multiples coupures de courant ou d’augmentations de la facture est plus que jamais ancrée dans les esprits. Suite dans le prochain numéro d’Objeko !

Merci à nos confrères de Les Échos