Célèbre pour sa politique de petits prix, Lidl est dans la tourmente. En effet, l’un des points de vente est accusé du pire !
SOS Lidl en détresse !
Au début des années 70, Lidl débarque dans l’hexagone. Au début, le terme discount effraie les Français. Et pour cause, à l’époque, ils n’ont pas autant de problèmes d’argent qu’aujourd’hui. Si on devait faire la comparaison, nul doute qu’elle nous donnerait des frissons. Quoi qu’il en soit, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a pris du gallon. Preuve étant, pendant plusieurs années, les clients n’hésitent pas à dire que c’est leur préférée.
Mieux encore, dans les campagnes de publicité, les pronostics hebdomadaires, tout est fait pour titiller notre curiosité. Hélas, interpellée par une mère de famille brisée par le chagrin, la justice décide d’y mettre son grain de sel. Rassurez-vous. Ce n’est pas un énième rappel de produit qui est dans le viseur. Non, même si ces deux géants ont défrayé la chronique en leur temps, c’est nettement plus grave qu’une part de pizza Buitoni ou d’une référence du chocolatier Kinder. C’est parti, accrochez-vous, nous rentrons dans une zone de turbulences !
Et là, pour ces jeunes, c’est le drame !
Tout commence en mai 2021. Après un an de couvre-feu et deux confinements, le moral de la planète est au plus bas. Privés de sorties, loisirs et autres choses qui détendent l’esprit, deux mineurs décident de fêter les jours heureux… à leur manière ! En se rendant au Lidl, ils sont convaincus de trouver les ingrédients pour leur petite virée. Comble de l’horreur pour nous, cerise sur le gâteau pour eux, c’est pour pas cher en plus !
On l’aura compris rapidement, ils n’ont pas eu besoin de casser la tirelire de leur enfance en forme de cochon. De surcroît, en associant leur argent de poche, ils ont largement assez de quoi prendre une bouteille chacun. Sans qu’on se l’explique vraiment, ils vont réussir entre les mailles du filet des vigiles ou des vendeurs de ce Lidl. En en consommant plus de raison, ils ignorent que le pire reste à venir !
Qui aura le dernier mot ?
Une fois à l’extérieur, le cauchemar éveillé commence. Après avoir bu plus que de raison, ils se sentent capables de démarrer leur scooter. En une seconde, un violent choc se produit. Bilan : un mort, un traumatisé et des familles détruites. Rapidement, la mère du défunt prend les choses en main. Même si ça ne lui rendra pas son fils, elle décide d’assigner Lidl en justice. Souhaitant que ce drame « ne soit pas vain« , elle a bon espoir que les juges fassent leur travail.
Du côté de Lidl, l’avocat persiste et signe. Malgré les caméras de surveillance, personne ne peut dire qui a acheté et qui a vendu cette fameuse dose d’alcool. Contrairement à certains États américains, la carte d’identité n’est pas systématiquement demandée. N’oublions pas que la gastronomie ainsi que nos cépages sont célèbres aux quatre coin du globe.
Sérieux revers judiciaire pour l’enseigne discount Lidl
Finalement, Lidl devrait verser 5 000 euros aux proches. Après avoir rappelé qu’un message s’affiche à l’écran en cas de vente, il semblerait que cette mesure ne suffit pas pour contrôler les excès des jeunes générations. Donc, dans les mois qui viennent, peut-être que le ministre de la Santé devrait s’emparer du problème ? Suite dans notre prochain numéro !
