Lucas, 13 ans, se suicide après avoir été harcelé à l’école : la lettre déchirante de sa mère

Triste début d'année pour les proches de Lucas ! Le harcélement scolaire dont il a été victime ne laissera personne indifférent. On fait le point !

© NICOLAS SCHEFFER

Si on avait prédit que ça serait le dernier Noël de Lucas, sa famille n’aurait pas pu le croire. Brisée par le chagrin, sa mère s’effondre.

Vent de panique pour l’entourage de Lucas !

Dans les Vosges, c’est la consternation. Quand on découvre le visage du doux Lucas, notre cœur se casse en mille morceaux. Il avait tant de belles années devant lui. Seulement voilà. Les brimades à répressions de ses camarades ont eu raison de sa santé mentale. Ne pouvant plus supporter d’être sans cesse la risée de son école, il décide d’en finir. À peine treize ans, on n’a vraiment pas les épaules assez larges pour gérer un tel harcèlement. Pire encore, souhaitant projeter ses parents des horreurs, il a préféré leur mentir plutôt que de leur avouer son calvaire quotidien.


Incapable de montrer son visage déchiré par la douleur, la mère de Lucas rédige une lettre poignante. Dans cette missive, elle implore les journalistes de lui donner du temps pour panser ses plaies. Se doutant que certains voudront connaître tous les détails de son histoire, elle les met en garde. « Laissez-moi pleurer dignement mon fils, pour trouver les mots et la force nécessaire pour m’exprimer. » D’ailleurs, une amie à elle acceptera la noble mission de faire office de relais avec les chaînes d’information en continue. Dans un autre paragraphe, elle s’interroge sur le pourquoi du comment. « Combien de marches blanches, d’enfants en souffrance et de famille cruellement touchées […] faudra-t-il encore pour que des actions concrètes soient enfin mises en place ? » Très vite, elle interpelle le gouvernement et envoie un message fort à tous les partis politiques. « Je peux vous assurer que lorsque je serai prête, je ne vous lâcherai plus. Je passerai ma vie à continuer le combat de Lucas. »

Un constat fracassant

Sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Éducation nationale rédige une réponse sans équivoque. Revendiquant sa  « détermination à empêcher toute forme de harcèlement », il estime qu’aucun « enfant ne doit trouver comme issue ultime le suicide ». Après confié l’enquête au parquet d’Epinal, il les presse d’ »établir la réalité des faits dénoncés et le lien de causalité [avec le terrible geste de Lucas] ». De son côté, l’avocate des proches de ce petit ange précise qu’elle n’a pas encore déposé de dossier de plainte. Le premier objectif est de lui dire au revoir dans de bonnes conditions. Ensuite, elle persiste et signe. Son rôle est d’épauler la famille endeuillée et marquée dans sa chair.

Sur la Toile, un mouvement s’organise puisqu’une cagnotte se met en place pour soutenir les parents de Lucas dans cette tragédie. Qu’on se dise, aucun euro ne pourra venir apaiser le chagrin. Par contre, si des anonymes veulent vraiment faire un geste, ils devront porter un signe LGBT. Visiblement, tout laisse entendre qu’il aurait subi tout ça à cause de ses premiers émois de préadolescent. Quel gâchis !