Uptobox et Uptostream, deux plateformes souvent utilisées pour la diffusion et le partage de contenus illégaux, seront bientôt fermées. Cette décision a été prise par la justice suite à une plainte de la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), le Syndicat de l’édition vidéo numérique, l’association des producteurs indépendants (API), l’Union des producteurs de cinéma (UPC), le Syndicat des producteurs indépendants (SPI) et le Centre national du cinéma (CNC) le jeudi 11 mai.
Cette décision est le fruit d’un long processus de lutte contre le piratage en ligne, mené par les autorités et la communauté des créateurs de contenus numériques. En effet, le partage illégal de fichiers est un fléau pour l’industrie du cinéma, de la musique et de la littérature, qui se retrouvent privés de leur juste rémunération pour leur travail. Ainsi, la fermeture de ces deux plateformes est un signal fort envoyé aux pirates du net, qui doivent comprendre que leurs actions ont des conséquences juridiques et financières.
Uptobox est un site web qui permet de stocker des fichiers en ligne. Malheureusement, beaucoup de ces fichiers sont des films et des séries protégés par des droits d’auteur, et donc illégaux à télécharger. Même si Uptobox a essayé de supprimer ces fichiers, cela n’a pas suffi à empêcher les utilisateurs de télécharger les mêmes fichiers de nouveau. En plus, Uptobox paye les utilisateurs en fonction du nombre de fois que les fichiers sont téléchargés ou les pubs visionnées, ce qui encourage davantage de piratage.
Le tribunal a décidé que Uptobox était au courant de l’utilisation illégale de sa plateforme, mais n’a pas agi pour stopper les utilisateurs de télécharger ces fichiers illégaux. Le tribunal a donc ordonné la suspension de l’accès à Uptobox pour 18 mois. Plusieurs adresses liées à Uptobox ont été bloquées, dont celles-ci :
Les fournisseurs d’accès à Internet Orange, Sosh, SFR, Free et Bouygues Telecom ont tous reçu l’ordre de bloquer l’accès à ces adresses. Ils ont 15 jours pour le faire. Selon le site lui-même, il s’agit d’un blocage de DNS.
