Pouvoir d’achat : une baisse de la TVA ne serait pas une mesure efficace

Baisser la TVA ne serait pas efficace pour améliorer le pouvoir d'achat, selon le Conseil des prélèvement obligatoires...

© COMPTA-INTOUCH

Comment faire face à l’envolée de l’inflation et des factures d’énergie ? Et bien, pas forcément en baissant les taux de TVA. Selon la Cour des comptes, cette solution serait tout simplement inefficace. Pourquoi ? C’est ce que nous allons voir tout de suite. Ne vous inquiétez pas, la rédaction d’Objeko, va tout vous dire sur le sujet. Vous êtes prêts ?

Baisser la TVA, une mauvaise idée

Si l’inflation est toujours galopante en France, le gouvernement travaille sur un panier anti-inflation. Une mesure décriée par plusieurs opposants politiques. C’est le cas notamment de Marine Le Pen. D’ailleurs, cette dernier, avait évoqué, durant la campagne présidentielle, la baisse de la TVA comme une solution à la crise du pouvoir d’achat. Oui, sauf, que malheureusement, c’est une mauvaise idée. En effet, selon le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), la baisse de TVA est moins efficace pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages modestes que des transferts monétaires.

Le Conseil juge notamment difficile d’évaluer la répercussion d’une diminution de cette taxe sur les prix . il serait aussi impossible de cibler les plus vulnérables. Ainsi, plutôt que de baisser les taxes, il préconise le recours aux prestations sociales. Ou encore à la distribution de primes individuelles pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages modestes. Il faut dire, que la suppression de la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité augmenterait le niveau de vie des ménages les plus modestes de seulement 1,5%, contre 2,5% avec le versement d’une prime individuelle de 250 euros.

Le chèque énergie, un dispositif plus efficace

Comme outil de politique économique, il n’y a pas de domaine dans lequel (la TVA) soit le meilleur outil disponible. Au contraire, c’est toujours une solution de facilité qui est relativement inefficace. En revanche, les magistrats financiers préconisent la pérennisation du chèque énergie. En effet, l’institution avance que ce coup de pouce, protège davantage les ménages modestes qu’une baisse de la TVA. Le tout, pour un coût moindre pour les finances publiques.

Le chèque serait donc trois fois plus efficace que la baisse de la taxe de la valeur ajoutée. Le conseil des prélèvements obligatoires estime que le maintien du bouclier tarifaire est également important. Il limite notamment la hausse du prix de l’électricité à 15% pour les particuliers. En revanche, il note aussique si le bouclier tarifaire est une mesure efficace sur le court terme, une réflexion générale sur la fiscalité des énergies apparaît nécessaire. Voilà, vous savez tout sur le sujet.