Réforme des retraites : vers une pension minimum au-delà de 1100 € ?

Le ministre du travail a donné des précisions sur le relèvement de la pension minimale et sur les avantages.

Depuis ce mardi, le deuxième cycle des négociations sur la réforme des retraites est ouvert. C’est pour cette raison, que le ministre du Travail a pris la parole. Il a notamment expliqué que le montant de la retraite minimale, pourrait être augmenté. Ne vous inquiétez pas, la rédaction d’Objeko, va tout vous dire sur le sujet. Vous êtes prêts ?

Le gouvernement veut valoriser le travail

Le deuxième cycle des négociations sur la réforme des retraites s’ouvre avec les partenaires sociaux. A nos confrères des Echos, Olivier Dussopt explique que le gouvernement souhaite que l’écart entre le minimum vieillesse et la retraite minimale valorise le travail. Ainsi, la future retraite minimale pourrait s’établir au-delà de 1100 euros : »Au vu de l’inflation et de la revalorisation du SMIC, nous comptons aller au-delà de 1.100 euros ».

Ce que porte le gouvernement, c’est un minimum pour une carrière complète autour des 85 % du SMIC net. Concrètement, l’objectif est de faire une différence nette entre le minimum vieillesse et la retraite minimale pour une carrière complète. Pour information, le minimum vieillesse s’élève aujourd’hui à 953,45 euros. Toujours selon Olivier Dussopt, 25% des nouveaux retraités et plus souvent des femmes, pourraient avoir une retraite plus importante.

Les régimes spéciaux concernés ?

Toujours à nos confrères des Echos, Olivier Dussopt s’est exprimé sur les régimes spéciaux. Et pour lui, certains branches seront concernés par le futur texte de loi. En revanche, il faut savoir que ce sera la clause du grand-père, qui sera appliquée. En d’autres termes, cela signifie que seuls les nouveaux entrants seront concernés par les nouvelles dispositions. Les autres, garderont les anciennes. Ce qui est parfaitement logique. 

Reste à savoir maintenant, si les nouveaux entrants n’auront plus accès du tout aux dispositions des régimes spéciaux. Ou bien si cela concernera seulement l’affiliation à la retraite. Une chose est certaine, il n’y aura pas de convergent entre le public et le privé : »Nous ne visons pas comme en 2019-2020 la création d’un régime universel, même si je suis persuadé que cela reste un chemin d’avenir« .

Pas d’efforts demandés aux retraités les plus aisés

C’est une option que l’on voit de plus en plus dans les médias. En effet, le gouvernement pourrait mettre les salariés les plus aisés à contribution pour permettre de rétablir l’équilibre financier du système des retraites. Eh bien, ce ne sera pas le cas. Olivier Dussopt écarte fermement ce scénario : »C’est un débat que l’on n’a pas ouvert et que l’on ne souhaite pas ouvrir ». Au moins les choses sont claires maintenant.