RSA contre travail, voici à quoi vous attendre avec le nouveau dispositif

Les allocataires du RSA devraient notamment travailler 15 à 20 heures par semaine...

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La réforme du RSA mise en place par le Gouvernement est désormais applicable. Elle vise notamment à faciliter l’insertion professionnelle de ces bénéficiaires et leur donner un meilleur accompagnement. Mais comment ça fonctionne exactement ? C’est ce que nous allons voir tout de suite. Ne vous inquiétez pas, la rédaction d’Objeko, va tout vous dire sur le sujet. Vous êtes prêts ?

Qu’est-ce que le RSA ?

Le Revenu de Solidarité Active est une aide financière versée par la Caisse d’Allocation Familiale ou la Mutualité Sociale Agricole. Son objectif ? Assurer un niveau minimum de ressources pour les personnes dans le besoin et sans activité professionnelle. Il est notamment ouvert, sous certaines conditions, aux personnes d’au moins 25 ans. Mais également aux jeunes actifs de 18 à 24 ans, s’ils justifient d’une certaine durée d’activité professionnelle. On dénombre aujourd’hui 3,9 millions de bénéficiaires du RSA en France.

Le montant de cette aide varie en fonction de la composition du foyer (couple, enfants à charge). A savoir que pour une personne vivant seule et sans enfants, le montant de l’aide sociale est aujourd’hui de 598,54 euros. Malheureusement, de nombreux allocataires, ne cherchent pas vraiment un travail lorsqu’ils perçoivent cette aide. Selon une étude, 42 % des allocataires restent éloignés de l’emploi, sept ans après leur première allocation. Incroyable, n’est-ce pas ? Avec ce chiffre, le gouvernement ne pouvait pas rester les bras croisés. 

Quels sont les changements en 2023 ?

Depuis janvier 2023, il y a plusieurs changements pour le RSA. En effet, celui-ci, sera versé sous conditions à certains bénéficiaires. Dans le cadre d’une expérimentation, les allocataires devront travailler 15 à 20 heures par semaine pour pouvoir continuer à percevoir de l’argent. Le but du gouvernement ? De combler l’un des manques du RSA : »Ces départements pilotes ont pour objectif de mieux accompagner les bénéficiaires du RSA pour qu’ils ne décrochent pas du marché de l’emploi ». Comme vous le comprenez donc, le RSA sous condition a pour objectif de faciliter l’insertion professionnelle de ses allocataires.

Selon les dires du gouvernement, il est question ici de rétablir un meilleur équilibre des droits et devoirs. Ajouter cette condition de travail minimum hebdomadaire va permettre à de nombreuse personnes de sortir plus rapidement de leur situation de précarité pour trouver un emploi durable. D’après le ministère, il n’y a rien à craindre, sauf pour ceux qui n’auraient pas envie de travailler : »La contrepartie, c’est que la personne suivie soit présente et s’implique. Si elle n’est pas là le lundi, mardi et mercredi, il faudra qu’elle s’attende à ce que le jeudi, elle soit convoquée ».

19 départements sélectionnés pour l’expérimentation

43 départements étaient volontaires pour mettre en place ce dispositif sur les 101 en France. Mais finalement, l’expérimentation devrait concerner 30 000 personnes, répartis sur  19 départements. Lesquels ? Et bien, nous allons le voir tout de suite. Voici la liste des territoires où la réforme de 2023 est mise en place :

  • L’Aisne, l’Aveyron, les Bouches-du-Rhône, la Côte-d’Or, la Creuse, l’Eure, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Mayenne, la Métropole de Lyon, le Nord, les Pyrénées-Atlantiques, la Réunion, la Seine-Saint-Denis, La Somme, les Vosges, l’Yonne, les Yvelines.
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