Dans une étude de la Drees, la plupart des bénéficiaires du RSA se plaignent. La plupart des allocataires regrettent notamment le manque d’accompagnement face aux nombreux freins du retour à l’emploi. Ne vous inquiétez pas, la rédaction d’Objeko, va tout vous dire sur le sujet. Vous êtes prêts ?
Des bénéficiaires du RSA freinés dans leurs recherches d’emploi
Ce mardi 24 janvier, la Drees a publié une étude. Dans celle-ci, on apprend que deux tiers des bénéficiaires du RSA au chômage se déclarent freinés dans leurs démarches de recherche d’emploi. Par exemple, 23% des allocataires de ce
minimum social déclarent que l’absence de moyen de transport est le principal frein à leur recherche d’emploi. 8 % mentionnent le cout des transports, 20 %, des problèmes de santé. Et 7 %, des difficultés à faire garder leurs enfants.
Evidemment, ces obstacles conduisent les personnes à renoncer un chercher un emploi. Ainsi, dans l’étude de la Drees, on peut voir que 11% des bénéficiaires du RSA se situent dans halo autour du chômage. Parmi ceux qui n’ont pas d’emploi, 15 % n’en cherchent pas et disent ne pas souhaiter travailler. Face à ces difficultés, les allocataires peuvent bénéficier d’un accompagnement de type professionnel ou social. Mais est-ce que ça fonctionne vraiment ? Lisez la suite de notre article, vous allez comprendre.
Un gros manque d’accompagnement
Comme nous vous le disions précédemment, les allocataires du RSA, peuvent bénéficier d’un accompagnement professionnel. Le premier, c’est chez Pôle Emploi. Et il vise notamment à trouver un emploi (aidé ou non), un stage, une formation ou encore à créer une entreprise. Le second, via un centre d’action sociale, la CAF ou le conseil départemental, a pour but de traiter des problèmes d’accès aux soins, de logement, de transport, de garde d’enfants ou de surendettement.
Mais également de mener des démarches administratives, à renouer un lien social ou encore à apprendre à lire ou à écrire. Ceux qui déclarent être accompagnés sont très satisfaits des aides qu’ils ont reçues. En revanche, peu de bénéficiaires du RSA se considèrent aidés. En effet, 61% des personnes, ont eu au moins un besoin d’aide en matière professionnelle ou sociale qui n’a pas été satisfait. Ce qui conduit forcément à questionner la réalité de l’accompagnement proposé. Et surtout son adéquation aux besoins des bénéficiaires.
