Cet été, entre le 15 et le 19 août, trois individus dont un cheminot âgés de 28, 45 et 63 ans ont été suspectés d’avoir commis un vol massif de rails SNCF à Cahors, dans le Lot. Selon les informations du Parisien, confirmées par la Dépêche, ces individus ont été interpellés le mardi 7 novembre et placés en garde à vue. Il est à noter que deux d’entre eux étaient déjà connus de la justice.
Vol de rails SNCF à Cahors : un cheminot et deux complices interpellés
L’aspect particulièrement surprenant de cette affaire réside dans le fait qu’un des suspects, qui est un cheminot travaillant pour la compagnie ferroviaire nationale, a été impliqué dans cette affaire. Selon les éléments de l’enquête, il semblerait que ce suspect ait élaboré un faux bon d’enlèvement de ferraille, une action frauduleuse qu’il aurait ensuite remis à ses deux complices, qui sont eux-mêmes membres de la communauté des gens du voyage. Ces deux complices, comprenant l’importance de ce faux bon, l’ont transmis à une entreprise de recyclage basée dans la région d’Occitanie, en échange d’une somme considérable de 120 000 euros.
Un vol d’envergure
Selon les informations fournies par La Dépêche, l’entreprise de recyclage, qui a été jugée de bonne foi par la police, a immédiatement entrepris de retirer les 566 tonnes de ferrailles qui étaient stockées sur le site de la SNCF à Cahors. Ce vol de ferraille représente une distance impressionnante de 11 kilomètres de ligne de chemin de fer. Il est important de souligner l’ampleur de cette infraction et les conséquences qu’elle peut avoir sur le réseau ferroviaire.
Découverte tardive et interpellation
La SNCF a découvert le vol à la fin du mois d’août, après avoir déposé plainte. Les enquêteurs ont réussi à remonter la piste des voleurs, mais de manière rétrograde. Tout d’abord, ils ont retrouvé l’entreprise de recyclage avant que la marchandise ne soit acheminée vers l’Espagne. Ensuite, les trois individus ont été interpellés.
En procédant à des perquisitions, les autorités ont saisi une somme de 18 950 euros, ainsi qu’une Renault Kadjar d’une valeur de 9 000 euros et une BMW série 1 d’une valeur de 36 000 euros. En contactant la Dépêche, la SNCF a indiqué qu’elle ne ferait aucun commentaire sur l’affaire et sur le cas de son agent mis en cause. Elle préfère laisser la justice faire son travail et attendre les développements de l’enquête.