Un tiers de l’eau potable est contaminée en France par un pesticide potentiellement cancérigène

L'eau potable ne semble pas avoir fini de faire grincer des dents. Et pour cause, dans ce rapport, on découvre une donnée hallucinante. Elle ne laissera personne indifférent !

© Sipa/Frédéric DIDES

Depuis toujours, l’eau potable suscite le débat. Doit-on la consommer sans craindre le pire ? Le verdict vient de tomber et il est accablant !

Pour ou contre l’eau potable

Depuis la pandémie, chaque mention l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail fait frissonner les Français. Et pour cause, les publications de ses rapports ne sont pas toujours optimistes. Ce jeudi, elle jette un pavé dans la mare… d’eau potable. En précisant que la qualité n’est pas au rendez-vous, elle crée une énorme polémique.

Certes, on savait bien que ce qui sortait de nos robinets n’était pas forcément sain. C’est pourquoi, on avait de plus en plus tendance à investir dans des accessoires filtrants. Avec ou sans bulles, l’essentiel est de s’hydrater au maximum, surtout durant les récentes vagues de chaleur. Sauf que cette fois-ci, à cause des pourcentages, on va devoir revoir totalement notre copie.

Chlorothalonil. Derrière ce nom impossible à prononcer ou à écrire se cache un membre de la famille des pesticides. Dès 2019, la communauté européenne voit rouge. De fait, elle n’hésite pas un quart de seconde et le place directement dans la case des éléments cancérigènes. Hélas, visiblement, il stagnerait en permanence dans notre chère eau potable.

Comme un malheur n’arrive jamais seul, des métabolites font leur apparition dans les nappes phréatiques. Lorsqu’elles tentent d’éradiquer ce phénomène, les stations d’épuration se heurtent à un mur. Surnommé R471811 par les experts d’eau potable, on ne peut que déplorer que les scientifiques l’aient volontairement zappé. C’est l’évidence, si elles avaient su, elles auraient un peu plus concentré les investigations sur ce domaine plutôt qu’un autre.

Eau potable: un constat fracassant

Selon toutes vraisemblances, un peu plus d’un tiers de l’eau potable diffusée en hexagone possède ces deux éléments. Ceci étant dit, ce chiffre se focalise uniquement sur une poignée d’échantillons. Réalisée à plus grande échelle, on n’ose pas imagine le résultat ! Enfin, dans les colonnes du monde, une source anonyme précise que 50% de la population pourrait éventuellement en subir les conséquences.

Avec un seuil fixé à 0,1 microgramme par litre (µg/l), on comprend que le quota est dépassé… et depuis bien longtemps. Alors que les écologistes mettent la pression aux fabricants de contenants en plastique, on doit rayer l’eau potable de notre champ d’action. Du coup, que faire pour éviter de sombrer dans la paranoïa ? La réponse, personne ne l’a… pour le moment ! Promis, on vous tient au courant !

Merci à nos confrères de Ouest-France, du Monde et de TF1