Un jeune homme a vendu sa voiture sur Leboncoin. Jusque-là, c’est une bonne nouvelle puisqu’il a trouvé preneur. Hélas, la suite ne s’est pas passée comme prévu. Le vendeur a accepté un paiement en chèque. Il s’avère que ce dernier était faux. Pourtant, sa banque n’y a vu que du feu… Ainsi, il a été victime d’une arnaque de 21 000 euros quand même. On vous raconte…
Arnaque sur Leboncoin : une vente avec un faux chèque de banque
Thomas a subi une arnaque avec un faux chèque de banque en commercialisant sa Volkswagen Tiguan sur Leboncoin. Celui-ci réside à Rennes en Ille-et-Vilaine. Le jeune homme, escroqué de 21 000 euros, dénonce aussi sa banque d’être responsable. En effet, cette dernière lui a tout de même validé le chèque. Le vendeur a raconté sa mésaventure au magazine actu Rennes en novembre 2022. Il a réussi à récupérer trois-quarts du montant de la vente, notamment en relisant son contrat d’assurance. Une ligne est très importante et vous devez la connaître.
Une partie importante à vérifier dans son assurance
Thomas n’est pas le seul à avoir vécu cette catastrophe. Margaux, une lectrice d’actu.fr a aussi été victime d’une arnaque identique avec un faux chèque bancaire et sur Leboncoin. « Son histoire ressemblait beaucoup à la mienne alors j’ai voulu retrouver son compte sur Twitter pour lui dire comment récupérer une partie de la somme », raconte la résidente de Saint-Malo. La bonne nouvelle, c’est que les deux personnes avaient la même assurance avec cette mention précieuse.
Alors, vérifiez bien si vous avez cette phrase dans les interminables pages des conditions générales de vente de votre assurance automobile : « Particularité lors de l’obtention du véhicule par remise d’un chèque de banque frauduleux : nous indemnisons à concurrence du montant figurant sur le chèque de banque frauduleux, dans la limite de 15 000 euros maximum. »
Mais, ce n’est pas une généralité, tout dépend de votre assurance. « Sans l’intervention de Margaux, je n’aurais jamais su », souligne Thomas qui est très reconnaissant. En tout cas, pour revoir son argent, Thomas a eu des obstacles à surmonter. Cela n’a pas été de tout repos, car son assureur a refusé de lui rembourser lors de sa première demande.
Une bataille qui a duré en longueur
Le jeune homme commence une démarche d’indemnisation avec son assureur. Première déception : l’assurance lui répond qu’il n’est plus dans le timing. « J’ai été assez mal reçu au téléphone. J’ai donc relu une nouvelle fois le paragraphe des conditions générales de vente et aucun délai n’était mentionné, alors j’ai insisté une nouvelle fois ! », explique-t-il.
Au bout du second appel, le dossier d’indemnisation est créé. Un expert évalue la valeur de la voiture qui s’élève à 14 450 euros. « Quand j’ai vu ça, j’ai repris espoir. » Trois semaines après l’ouverture du dossier, juste avant Noël, Thomas perçoit le virement de l’assurance. « Un super cadeau de Noël qui m’a permis de racheter une voiture pour faire mes trajets entre chez moi et mon lieu de travail, situé à une cinquantaine de kilomètres », se réjouit le jeune homme.
L’arnaque sur Leboncoin va aller en justice
Mais, Thomas ne décolère pas. « Il manque encore 7 000 euros par rapport aux 21 000 euros perdus lors de l’arnaque », dit-il. En plus, l’erreur de sa banque qui lui a validé le chèque l’agace. Alors, il ne va pas se laisser faire et décide d’aller en justice. Pour cela, il est accompagné d’un avocat, Maître Arnaud Delomel, qui est un expert de ce genre d’arnaque bancaire.
L’avocat avoue que la plupart des personnes abandonnent les poursuites judiciaires quand elles reçoivent l’indemnisation de l’assureur. « C’est dommage car les banques ont un sentiment d’impunité alors qu’elles commettent des erreurs aux grandes conséquences pour les victimes », déclare Arnaud Delomel avant d’ajouter : « Ce sont les SMS frauduleux qui deviennent aujourd’hui les arnaques les plus courantes ».
