En décuivrant la liste de ces 10 métiers, les cadres comprennent que s’ils veulent conserver leur job, ils ont du pain sur la planche.
Métiers : les cadres ont la cote !
Après presque trois ans de pandémie, dont deux avec des fermetures d’établissements ou du chômage partiel, c’est l’heure du bilan. Le moins que l’on puisse dire, c’est que 2022 déjoue tous les pronostics. Face aux dernières tendances, les experts de chez LHH Recruitment Solutions hallucinent. Habitué à concevoir des « baromètres« de tous les métiers en fonction des annonces publiées, cet institut a plus d’un cours dans son sac. Du reste, dans les colonnes de nos amis de Capital, la filiale d’Adecco n’y va pas avec le dos de la cuillère avec les cadres.
Avec un peu moins d’un million d’offres, les cadres ne doivent pas trop se faire de mourrons la poursuite de leur carrière. En effet, malgré la réforme des retraites, ils devraient parvenir à tirer leur épingle du jeu. Vu que tous les métiers méritent un salaire adéquat, la question de l’inflation est cruciale. Rassurez-vous, le taux record en cours n’a pas l’air d’influer sur leur pouvoir d’achat.
Cependant, force est de constater que le recrutement des cadres se focalise sur une poignée de secteurs. En somme, lors de vos études, si vous avez pris soin de sélectionner cette branche, il y a fort à parier que tout ira bien pour vos métiers en 2023 voire au-delà !
Jamais sans mon cadre !
Tout d’abord, les professionnels des chiffres et de l’informatique se frottent les mains. Qu’on se les dise, ces métiers demandent de la rigueur et de l’organisation. Donc, les responsables comptables , les architectes système , les business analyst, les développeurs Java (+50%) ou les consultants SAP n’ont pas à rougir de l’étendue de leurs compétences et connaissances.
Comme Objeko vous l’a précisé dans l’introduction, la santé des Français a été mise à rude épreuve. Comble de l’horreur, le cauchemar est loin d’être terminé. Cette récente pénurie de médicaments laisse présager le pire. Dans ce contexte, les pharmaciens et les médecins généralistes auront le dernier moment. Même si cela exige de démarrer la vie active un peu plus tard que les autres, ces métiers sont extrêmement prisés. Les chasseurs de têtes.
Du reste, dans certains coins de l’hexagone, on manque cruellement de personnel. Quand ce n’est pas un cabinet qui ferme, c’est tout un service hospitalier qui disparaît en fumée. Comment ne pas entendre la détresse de ces femmes enceintes forcées d’aller accoucher à des kilomètres de chez elle ? Pour ces passionnés par leurs métiers c’est mission impossible. Enfin, la promesse du candidat Macron de ne plus dépendre de la livraison des usines étrangères est-elle réalisable sur le plus ou moins court terme ? Le mystère demeure entier !
Tout en bas de ce podium podium, les fameux responsables RH ou ingénieur en cybersécurité ont également des arguments pour faire les éloges de leur métier. Plus que jamais, afin de se démarquer, ils devront affronter les directeurs généraux des entreprises du CAC40. Vont-ils parvenir sans y laisser trop de plumes ? Suite dans notre prochain numéro !
