Une voisine du couple Jubillar à Cagnac-les-Mines dans le Tarn, a raconté qu’elle avait entendu des cris le soir de la disparition de Delphine. Encore choquée par ces bruits « glaçants », elle explique pourquoi elle a eu peur de se rendre sur place. Ne vous inquiétez pas, la rédaction d’Objeko va tout vous dire sur le sujet. Vous êtes prêts ?
Jubillar: Des cris de peur
Depuis un peu plus d’un an, Delphine Jubillar reste introuvable. Aujourd’hui, par le biais de notre confères du Parisien, on en apprend plus sur la fameuse soirée de sa disparition. En effet, les journalistes ont eu le témoignage de la voisine du couple. La femme en question, explique avoir clairement entendu une femme crier le soir de la disparition de l’infirmière. Ce soir-là, cette voisine regarde « Retour vers le futur 2 » sur TF1. Au moment où le héros joue un solo de guitare, elle décide donc de sortir sur la terrasse pour fumer une cigarette.
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Quelques instants après, la voisine a entendu des cris. En effet, elle affirme avoir entendu des cris de peur venant de la maison des Jubillar : »C’était un cri de peur, c’était fort. Ça criait, ça s’arrêtait, et la peur était si importante qu’elle n’avait pas le temps de reprendre son souffle. Ce que je sais, c’est que le cri de cette personne m’a fait très, très peur ». La fille de cette voisine était également présente lors de ces cris et a confirmé les dires de sa mère aux gendarmes. Les cris correspondent-ils aux derniers instants de Delphine Jubillar à l’extérieur de sa maison ? C’est possible.
La voisine croyait à une bataille entre chiens
Ces fameux cris, auraient duré entre cinq et dix minutes selon la voisine. Une information confirmée par la fille de cette dernière, qui a déclaré aux enquêteurs : »Ça a duré longtemps, comme si elle ne reprenait pas son souffle« . On apprend également, qu’ils se seraient produits à l’extérieur d’une maison. Par contre, elles ont indiqué ne pas avoir entendu de voix d’homme et ont déclaré que ces cris étaient accompagnés de « couinements » de chiens.
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En sachant que le couple Jubillar avait des chiens, il est fort probable que ça vient de là. Si la voisine a pensé à une bataille entre chiens, elle voulait d’abord se rendre sur place. Malheureusement, elle s’est ravisée à cause de sa peur des chiens. Elle n’a pas non plus pensé à appeler la gendarmerie que Cédric Jubillar contactera quelques heures plus tard pour signaler la disparition de sa femme Delphine.
Une marche blanche organisée ce 19 décembre
La colère et l’émotion étaient palpables ce dimanche 19 décembre à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. En effet, une marche en hommage à Delphine Jubillar, un an après sa disparition, a réuni près de 300 proches et anonymes. A partir de 14 heures, des hauts-parleurs ont diffusé des chansons en hommage à « Delph ». Une amie de l’infirmière a déclaré : »Nous voulons la vérité. Il faut que celui qui a fait du mal parle. Je refuse l’idée qu’on puisse ne pas la retrouver. Delph mérite la vérité. Rendez-nous Delph, on lâche rien« .
Ensuite, l’une des tantes de Delphine Jubillar a pris le temps de faire passer un message. Elle a déclaré : »On veut des réponses. On veut que la vérité se fasse. Deux enfants n’ont plus leur maman, ils se sont couchés avec le bisou et le câlin de leur maman, ils se sont réveillés le matin : il n’y avait plus rien. On tient parce qu’on est obligés de vivre« . Pour le moment, Cédric Jubillar reste le suspect numéro un. Pour autant, il reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.