Après le chèvre, c’est au tour du camembert de venir se greffer à la l’interminable liste des rappels produits. On vous dit tout !
Ce camembert, c’est l’enfer !
C’est l’évidence, parsemé sur vos gratins ou tartines de pain de campagne, le fromage (et surtout le camembert) se marie à merveille. D’ailleurs, c’est l’une des raisons pour lesquels les touristes se déplacent en masse en France. Depuis la pandémie, une série noire semble s’acharner sur les producteurs de camembert de l’hexagone. Quand est-ce que tout cela va se terminer ?
Hélas, l’inflation sème la panique dans les rayons. Désormais, pour remplir son panier de courses, il faut casser sa tirelire. D’autre part, la multiplication des rappels force le consommateur à être beaucoup plus vigilant qu’avant. Et ce n’est pas cet exemple qui pourra enrayer ce phénomène alarmant.
Repérable grâce à son odeur ou bien sa texture, le camembert fait la fierté de sa région. À tel point qu’il est à présent protégé par un label AOP. Décliné dans les magasins bio, on croyait sincèrement éviter les pesticides et autres désagréments de cet acabit. Hélas, c’est tout l’inverse qui se produit.
Il y a quelques heures, nos confrères de la plateforme rappel conso tirent la sonnette d’alarme. En découvrant qu’une bactérie a échappé au contrôle des experts, les revendeurs alertent automatiquement leurs antennes locales. Hélas, visiblement, le microbe a déjà fait d’énormes dégâts. On vous raconte tout dans les moindres détails.
Comment le détecter ?
Voir cette publication sur Instagram
Escherichia coli shiga toxinogène. Derrière ce nom difficilement prononçable se cache un véritable scandale. En une semaine, notre quotidien peut muter en cauchemar éveillé. Situés principalement dans la région intestinale, les problèmes se multiplent et donnent lieu à des nausées, céphalées et hausses de températures. Comble de l’horreur, le mal se propage à la vitesse de la lumière dans les reins de nos adorables têtes blondes. Tout ça pour un bout de camembert… c’est cher payé !
Aujourd’hui, les nouvelles de ce genre se diffusent plus rapidement que dans le passé. Grâce à la Toile, et surtout aux réseaux sociaux, aucun produit contaminé ne peut franchir les mailles du filet. En ce qui concerne ce camembert, il vous faudra attendre un peu plus d’une semaine avant de savoir si vous êtes concerné ou non. Si vous n’avez pas au moins l’un des symptômes cités ci-dessus, ce n’est pas la peine de courir aux urgences.
#RappelProduit
Petit camembert au lait cru BIO – Marie HarelRisques : Escherichia coli shiga toxinogène (STEC)
Motif : Forte suspicion de STEChttps://t.co/BdKbPvPQFf pic.twitter.com/bPxvkrFaFM
— RappelConso (@RappelConso) March 21, 2023
Affiché dans tous les Carrefour, Cora, System U, Leclerc, Auchan et Intermarché, vous avez jusqu’au 2 avril pour vous manifester. À l’instar du chèvre, si vous êtes une victime collatérale de ce rappel, on vous souhaite beaucoup de courage. La prochaine fois, avant d’aller au supermarché, pensez à regarder les récentes alertes d’Objeko. Qui sait, peut-être que votre denrée préférée a un souci de dernière minute ?
