En faisant l’inventaire de votre stock d’aliments salés ou sucrés, vous allez tomber sur des insectes sans le savoir ! Aïe, ça pique !
L’art ou la manière de décrypter vos étiquettes d’aliments !
Chaque été, les moustiques et les abeilles sèment la panique dans l’hexagone. Entre les démangeaisons de l’un et les ponctions des autres, ce n’est pas une mince affaire de les gérer. Quand ces insectes s’invitent à notre pique-nique, c’est la catastrophe. Généralement, malgré les aliments proposés, ça coûte l’appétit aux petits et grands gourmands. De temps en temps, certains faits-divers défraient la chronique. On pense notamment au choix de cette araignée. Au lieu de mordre sa victime au bras ou à la jambe, elle a sélectionné… l’oreille ! Rien que de l’évoquer, l’équipe d’Objeko en frissonne !
En début d’année, dans un communiqué à l’AFP, la Commission européenne met les points sur les I avec les usines d’aliments. « Il doit être clairement indiqué dans la liste des ingrédients que cet ingrédient se trouve dans le produit. » Eu égard les débats autour des pesticides, cette théorie est louable… sauf que dans la pratique, les experts constatent que rien ne se déroule comme prévu !
Parmi les scientifiques, Marcel Dicke fait figure d’exception. Et pour cause, il n’hésite pas à dire tout haut ce que ses confrères pensent tout pas. Selon ses estimations, malgré notre excellente réputation en matière de gastronomie et en diversité d’aliments, chaque année, un Français mange plus d’un kilo d’insectes. Le plus vicieux dans tout ça, c’est qu’on lui dissimule la vérité. Sans céder à la panique et tomber dans l’engrenage du complot, Objeko a enuêté sur ce phénomène. Accrochez-vous, on rentre dans une zone de turbulences !
On nous cache tout, on ne nous dit rien ?
Après avoir sollicité d’autres spécialistes des aliments, notre réaction a enfin une piste. En employant le terme « auxiliaires technologiques« , les industriels tenteraient de dissimuler le pot aux roses. Souvent à base d’insectes, personne ne les force à les inscrire dans la fiche nutritionnelle.
Attention, cher lecteur d’Objeko, vous devez faire la distinction entre deux situations. Dans un premier temps, dans les étals du marché, quelques insectes viennent malencontreusement squatter votre panier d’aliments. Au lieu de s’en offusquer au responsable, on vous recommande de prendre votre mal en patience.
Dans un second temps, c’est un ingrédient indispensable au mélange de certains aliments. D’ailleurs, dans la fameuse déclaration officielle évoquée en introduction, les députés auraient autorisé deux nouvelles poudres à base d’insectes. Il s’agit du ver de ténébrion et du grillon domestique. Miam, bon appétit tout le monde !
Le cas particulier du Schokobons
En ce qui concerne le shellac, c’est un cas à part. Et pour cause, les sécrétions de la cochenille asiatique ont un pouvoir magique. S’il y a la garantie d’obtenir des aliments non desséchés et brillants, le fabricant a tout à y gagner. Cerise sur le gâteau, cet « additif » conserve la saveur plus longtemps. ! Soucieux de jouer la carte de la transparence, Ferrero persiste et signe. S’appuyant sur les validations de nos homologues européens, il botte en touche.Cette fameuse « gomme-laque », il y en aurait même dans certains médicaments !
Les friandises de couleur rouge
En ouvrant le paquet, on a tendance à trier les couleurs. Certains seraient meilleurs que d’autres. C’est désormais une évidence, afin d’obtenir cette teinte dans leur gamme d’aliments, les concepteurs n’ont pas chercher midi à 14 heures. Les bonbon tagada Haribo, les desserts lactés et autres tisanes à la fraise, et même le jambon possèdent de la poudre de cochenille.
Les tablettes de chocolat
Quand on veut perdre du poids, on doit faire des compromis. Autrement dit, pendant un temps, on met de côté les pâtisseries. Par contre, un petit carré de chocolat noir avec le café, ce n’est pas de refus. Sauf qu’évidemment, toute variétés confondues, il y aurait au moins 10% d’insectes à l’intérieur.
Les décorations de vos pâtisseries
Amateur de cake design, vous adorez répandre des vermicelles ou bien des pépites sucrées sur votre dernier chef-d’oeuvre. Hélas, les packs vendus en supermarché cachent bien leur jeu. Sans cette punaise d’eau indienne, ils seraient bien ternes !
Le coca-cola
Certes, la recette de la boisson gazeuse est encore un mystère. Cependant, de plus de plus de rumeurs précisent que des des insectes viendraient enjoliver la mixture.
Une majorité d’aliments issus du rayon biscuits
Si on devait lister tous les aliments de ce rayon qui en possèdent, on en aurait pour des heures. En tout cas, le dosage serait de 3 grammes de poudre de grillons pour vos barres énergétiques et 1,5 gramme dans les biscuits du goûter.
