Après avoir lu cet article sur un énième cas de rappel, vous n’allez plus regarder vos tartines et vos fruits de la même manière !
Le rappel sucré de trop ?
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Tel que l’atteste cette couverture, après les surgelés, le rappel s’installe dans le rayon des confitures. En effet, souvent à base de fruits (et de sucre), ce pot se décline en de multiples mélanges de saveurs. D’ailleurs, pour l’équipe d’Objeko, cette histoire a un air de déjà-vu. Dans cet article, nous abordions justement le problème des compotes. Visiblement, les industriels ne sont pas assez rigoureux dans le choix des ingrédients. En coulisses, ils lésinent sur la qualité et misent sur la quantité de ces derniers. À force de trop tirer sur la corde, des soucis surviennent et risquent de perdurer.
En l’espace d’un demi-siècle, l’usage des pesticides fait grincer des dents. D’un côté, les anciens les appréciaient, car capables d’éloigner les insectes et autres animaux rampants. Ensuite, aussi étrange que cela puisse paraître, on constate que le gaspillage alimentaire réduit à son contact. Hélas, la communauté européenne tire régulièrement la sonnette d’alarme à leur sujet. Après avoir établi le lien entre leur utilisation massive et des allergies, le verdict des experts est sans appel. Ils sembleraient qu’ils soient également des perturbateurs endocriniens. Dans ces circonstances, le rappel de nos confitures en est la parfaite illustration.
Depuis le vote de Loi Labbé en 2017, l’exécutif tente de réduire l’emploi de ce genre de produits. Dans les grandes villes ou à l’intérieur d’espaces verts fréquentés par les touristes, les préfets sont chargés de contrôler un pourcentage précis hélas, dans les usines des géants alimentaires, il y a encore des progrès à faire. C’est ce que prouve cette étude de 60 millions de consommateurs. En désignant ces 6 articles dangereux, ils redoutent un rappel massif de confitures voire une future pénurie.
6 exemples à bannir
Y a-t-il des fans d’abricots dans la salle ? Certes, notre question peut vous paraître en décalage avec les problématiques évoquées dans le paragraphe précédent. Et pourtant, selon l’enquête de 60 millions de consommateurs, le taux de pesticides présent dans le fruit orange dépasse largement les quotas les plus pessimistes. Autrement dit, méfiez-vous de La Gourmande (Auchan), Confipote 65 % ou -30 % de sucre (Andros), La sans sucre (Gerblé) ou Paquito extra (Intermarché).
En ce qui concerne la fraise, le pire reste à lire. En effet, souvent citée en exemple par Carrefour, la gelée Dordogne Reflets de France cache bien son jeu. Et pour cause, après analyse, elle contient au moins cinq résidus de pesticides différents. Celle produite par le groupe des Confituriers des Hauts-de-France en possède tout autant.
De notre avis, cette liste n’est que la pointe visible de l’iceberg. Afin de mieux cibler ce genre de soucis, il faudrait les comparer avec des choses vendues en magasin bio. Sauf qu’à cause de l’inflation, le prix de ce type de denrées explose. C’est l’évidence, ce paradoxe risque de faire couler beaucoup d’encre et de larmes. Suite dans notre prochain numéro !
