Voici pourquoi le 2e féculent adoré des Français disparaît des supermarchés !

Pénurie...Ce mot de sept lettres fait trembler les Français. Comment se fait-il que ce soit de nouveau la catastrophe dans tous les supermarchés de France et de Navarre ? On fait le point !

© Radio France – Manon Claverie

À peine terminée pour l’huile et la moutarde, que la pénurie revient au galop. Cette fois, c’est pour notre accompagnement préféré !

Cet énième épisode de pénurie fait grincer des dents

C’est une évidence. L’équipe d’Objeko aurait bien du mal à recenser tous les anciens épisodes de pénurie. En effet, depuis le démarrage de la pandémie, c’est malheureusement devenu courant. Or, trois ans après le premier cas COVID en Asie, on pensait vraiment avoir appris de nos erreurs. Après le matériel destiné au personnel soignant ou les médicaments, c’est désormais le manque de certaines denrées alimentaires qui affole les économistes. Hélas, d’autres facteurs viennent nourrir ce phénomène inquiétant. Sans plus attendre, on va vous raconter tout sur ce secteur en perdition.

Féculent: le constat de Dominique Schelcher est sans appel. Le chef d’orchestre du groupe Système U n‘n’a jamais vu ça. Pire encore, il n’aurait pas pu anticiper une telle catastrophe. Bienveillant avec ses clients, il façonne un panier de 150 ingrédients. Au moins sur ces derniers, le prix est bloqué et ne risque pas d’augmenter dans les prochaines semaines. Ca tombe bien, c’était justement le leitmotiv du gouvernement ! Se pensant à un tournant, ils espèrent sincèrement trouver une solution durable pour pallier ce souci de pénurie. Du coup, la concurrence devrait s’y mettre bientôt.

Hélas, lorsque les fournisseurs déclarent forfait pour ce féculent, c’est la consternation. Nos confrères du Journal du dimanche ont réussi à récolter le témoignage du responsable de Panzani. Estimant que son rayon « est sous tension« , il est sur le qui-vive. S’il ne règle pas ce problème rapidement, c’est tout un pan de l’économie qui risque de s’effondrer avec lui.

La double peine des amateurs de pasta al dente  !

Féculent : pour une fois, les spécialistes n’incriminent pas le manque de matière première. Quand la pénurie envahissait les étagères avec la moutarde, on a eu tendance à noyer le poisson avec le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine. Contre toute attente, au lieu de les apaiser, les experts traînent le client sur le banc des accusés !

Quelques heures avant le premier confinement, les Français se ruent dans les supermarchés. On a assisté à des disputes pour obtenir les ultimes paquets de pâtes ou de rouleaux de papier hygiénique. C’est mathématique. Auprès de La Tribune, le géant Leclerc affirme que ce genre d’ »achats précipités » conduit à la catastrophe ! De son côté, il tient à souligner qu’il possède encore « peu de stock » et que ce n’est pas tout à fait la pénurie.

Comble du cauchemar, le tarif affiché donne des frissons aux foyers modestes. Malgré la prime d’inflation et toutes les autres allocations de la CAF, difficile de joindre les deux bouts. D’ordinaire, on associe l’assiette de pâtes au beurre aux moments difficiles. Qu’on se le dise. C’est désormais compliqué de colmater les estomacs creux d’une famille entière avec cet aliment.

Et pour cause, en relevant les tarifs (y compris sur les marques distributeurs), on constate une augmentation notable. Du coup, dès que la paie tombe, on a tendance à en acheter plus de raison. Quand est-ce que cette série noire pénurie va s’arrêter ? Suite dans le prochain numéro !

Merci à nos confrères du Journal du Dimanche/La Tribune/Le Monde