D’après le média indépendant Covidtracket, Omicron représente plus de 27% des tests positifs sur le territoire français. Et alors que le variant Delta reste majoritaire, le gouvernement a dû prendre des mesures. Mais quels sont les symptômes de ce nouveau variant ?
Des symptômes classiques et quelques nouveautés
Le variant Omicron présente des symptômes similaires aux autres variants que nous connaissons déjà. Si vous êtes positif à ce variant, vous pouvez vous attendre à avoir le nez qui coule, des maux de tête, des maux de gorge, des éternuements et ressentir une forte fatigue. Ce sont les cinq symptômes les plus communs. Mais ce ne sont pas les seuls. La perte du goût et de l’odorat sont moins présentes avec ce variant. En revanche, une perte significative de l’appétit est notée. Des tests qui ont pu être notamment faits en Afrique du Sud, pays dans lequel le variant a vu le jour :
« Nous l’avons constaté en Afrique du Sud également, la perte de l’odorat et du goût est beaucoup moins fréquente avec le variant omicron tandis que la fatigue en particulier est très fréquente », a déclaré Marc Van Ranst au Nieuwsblad.
Il est important de mettre en avant ces symptômes car, pour la plupart des gens, il faut se faire tester après la perte de l’odorat, du goût, ou à cause d’une forte fièvre. Alors qu’avec Omicron, ce sont les symptômes classiques d’un simple rhume. C’est pourquoi le professeur Tim Spector pense qu’il est urgent de « changer la communication » autour de ce variant.
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Olivier Véran craint jusqu’à 250 000 cas par jour début janvier
Le gouvernement est bien conscient que ce nouveau variant est présent sur le territoire, même si c’est le variant Delta qui est responsable de la majorité des contaminations (et donc des cas les plus critiques). Le ministre de la santé Olivier Véran a tenu, lors de la conférence de presse du lundi 27 décembre, à prévenir les français :
D’abord, il indique le ce est « beaucoup, beaucoup plus contagieux que les précédents, et notamment que le variant Delta, au moins trois fois plus contagieux« . Le nombre de malade à ce variant double tous les deux jours ! De quoi laisser craindre le pire : « tout laisse à penser que cela va continuer à monter et que nous pourrions atteindre […] plus de 250 000 cas par jour d’ici au début du mois de janvier.. Un niveau hors de proportion par rapport à ce que nous avons connu depuis le début de la pandémie« .
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Pas de couvre-feu pour le 31 décembre
Face au nombre de cas record en France (chiffre qu’il faut nuancer cependant puisque des millions de français se sont faits tester avant les fêtes, ce qui explique également cette forte hausse), les citoyens s’attendaient à des mesures drastiques. Il n’en sera finalement rien.
On retrouve cependant certaines mesures déjà mises en place par le passé. Par exemple, les rencontres sportives ne peuvent accueillir que 5 000 personnes au maximum. Les terrains de foot et de rugby vont donc se vider, tandis que les meetings politiques, eux, ne sont curieusement pas concernés.
Les bars laissent leurs portes ouvertes, mais il est désormais interdit de boire debout. Il est également interdit de manger dans les lieux où le masque est obligatoire comme les cinémas, les théâtres ou les trains. Pas de couvre-feu ou de nouveau confinement prévus, ce qui est un soulagement pour les français qui ne veulent pas revivre ces deux mesures drastiques. Les boîtes de nuit doivent logiquement ouvrir à nouveau début janvier, mais le gouvernement doit donner son accord.
Enfin, le masque fait son grand retour dans les centre-villes. Ces mesures ont été décidées pour limiter au maximum la circulation du virus. Par conséquent, toutes les personnes qui possèdent un faux pass sanitaire seront également punis avec plus de sévérité, puisque le premier Ministre Jean Castex s’est montré très critique envers elles.
Il est à noter que le vaccin est, heureusement, efficace contre le variant Omicron, mais seulement si le schéma vaccinal est complet. Le gouvernement invite donc les français à se faire vacciner rapidement. La dose de rappel peut se faire désormais trois mois après la première (ou deuxième) injection.