5 astuces efficaces pour diminuer vos impôts sans escroquer le fisc

Les personnes qui paient des impôts en France doivent rapporter leurs revenus gagnés en 2022. Il est sage de planifier comment gérer son argent en améliorant sa richesse.

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Depuis le 13 avril, les particuliers peuvent remplir leur déclaration d’impôts en ligne pour l’année 2022. Si votre revenu imposable dépasse un certain seuil, vous devrez payer des impôts. Le taux d’imposition peut atteindre jusqu’à 45% en fonction de la tranche, donc les contribuables cherchent des moyens pour minimiser cette dépense.

Cependant, il est possible d’optimiser votre patrimoine et vos revenus pour réduire le montant imposable sans évasion fiscale ou escroquerie. Avec l’érosion du pouvoir d’achat (l’inflation s’est élevée à 5,9% en avril selon l’Insee), il est important de prendre le temps de réfléchir à ces solutions défiscalisantes.

1) Comment éviter les impôts sur les placements

Le gouvernement prend 30% d’impôts sur les intérêts, dividendes et profits de vente d’actifs. Mais certains placements ne sont pas soumis à cette taxe, tels que les livrets réglementés comme le Livret A, le LDDS et le LEP.

Depuis le 1er février, le Livret A et le LDDS ont un taux d’intérêt fixe de 3% par an. Le LEP, un autre type de livret d’épargne, offre un taux de 6,1% par an. Ces placements ne sont pas taxés, contrairement à un livret d’épargne bancaire. Cependant, il y a une limite à chaque livret : 22 950 euros pour le Livret A, 12 000 euros pour le LDDS et 7 700 euros pour le LEP.

Le Livret A et le LDDS ont connu une forte collecte ces derniers mois grâce à leur taux d’intérêt plus élevé. Cependant, l’inflation est aussi en hausse (5,9% en avril), donc les intérêts générés ne suffisent pas à compenser l’augmentation des prix.

2) Ouvrir une assurance-vie

D’après les Echos, l’assurance-vie est utile pour économiser de l’argent sans payer d’impôt sur une partie. Cela peut aider à financer un projet, aider un enfant, compenser une retraite faible ou améliorer une succession.

L’assurance-vie offre de grands avantages fiscaux à long terme. Après 8 ans, un prélèvement forfaitaire de seulement 7,5% sera appliqué aux revenus de ce contrat (ou de 12,8% pour les contrats ouverts depuis le 27 septembre 2017 dont le montant atteint ou dépasse 150 000 euros). De plus, ce placement n’est pas inclus dans l’actif successoral du défunt.

3) Utiliser le Plan d’épargne en actions (PEA)

Le PEA était moins populaire après la crise financière de 2008, mais il est de nouveau intéressant grâce à la loi Pacte du 22 mai 2019. Plus de 5 millions de Français en ont un.

Pour les personnes qui veulent investir en bourse, le PEA permet une franchise fiscale jusqu’à 150 000 euros. Mais tous les titres ne sont pas acceptables : il faut acheter des actions européennes ou des parts de fonds communs de placement acceptables. « On peut acheter des ETF, des fonds indiciels cotés, qui suivent des indices américains ou des pays émergents tout en étant acceptables au PEA« , selon Charlotte Thameur, directrice conseil de l’assurance-vie en ligne Yomoni, citée dans Les Echos.

Si le détenteur ne retire pas d’argent avant 5 ans (sauf en cas d’urgence), il peut faire des changements et gagner de l’argent sans payer d’impôt ni de prélèvement social (17,2 %). Mais s’il retire avant ce délai, il doit payer 30 % de prélèvement forfaitaire unique sur les gains.

4) Investir dans les FCPI

Les Fonds commun de placement dans l’innovation sont de plus en plus populaires en France. L’investissement dans les PME innovantes permet de bénéficier d’une réduction d’impôt jusqu’à 25%. Cette réduction d’impôt diminue l’impôt sur le revenu.

Cependant, il est important de noter que l’investissement dans les FCPI est limité à 12 000 euros par personne par an. De plus, cette réduction fiscale est incluse dans le plafonnement des niches fiscales de 10 000 euros. Investir dans ces véhicules est peu liquide et surtout risqué. Les performances ne sont ni garanties ni régulières, contrairement à d’autres placements plus sûrs.

5) Épargne retraite

L’épargne retraite est une solution de placement mise en place en 2019 pour se constituer un complément de revenu lors de la retraite. Cependant, ce plan comporte une restriction : il ne peut être utilisé qu’au moment de la retraite. Chaque année, l’investisseur peut déduire de son revenu imposable les cotisations, dans une limite de 10% de son revenu professionnel et du plafond annuel de la Sécurité sociale (10% de huit Pass).

Lors de la sortie, le capital cumulé dans l’épargne retraite sera soumis à un prélèvement forfaitaire unique de 30%.