Variole du singe : un rebond de l’épidémie ? Le Comité de veille lance l’alerte

Avant de vous en dire plus sur l'avis du Comité de veille, nous allons vous dire ce qu'est la variole su singe.

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Dans un avis publié il y a quelques heures, le Comité de veille n’exclut pas un rebond épidémique de la variole du singe. Mais seulement si les comportements se relâchent et que la couverture vaccinale reste insuffisante. Ne vous inquiétez pas, la rédaction d’Objeko, va tout vous dire sur le sujet. Vous êtes prêts ?

Qu’est-ce que la variole su singe ?

Avant de vous en dire plus sur l’avis du Comité de veille, nous allons vous dire ce qu’est la variole su singe. Également appelée Monkeypox, c’est une maladie provoquée par un virus le plus souvent transmis à l’homme dans les zones forestières d’Afrique du Centre et de l’Ouest par des rongeurs sauvages ou plus rarement des singes. Depuis mai 2022, des cas sont diagnostiqués en Europe chez des personnes qui n’ont pas séjourné en Afrique. La plupart des cas rapportés actuellement en Europe concerne des hommes gays ou bisexuels. La variole su singe peut notamment provoquer des boutons ou des lésions sur le corps. Principalement au niveau du sexe et/ou de l’anus. Mais également sur le visage, dans la bouche, les paumes de mains, les plantes des pieds, sur le buste ou les membres. Il est possible aussi d’avoir de la fièvre ou des ganglions enflés et douloureux

Une vaccination qui décroit de plus en plus

Selon un avis publié il y a quelques heures, le scénario le plus probable pour la variole su signe est la poursuite d’une épidémie. Mais à bas bruit. Cela veut dire qu’il y a un risque de reprise :« L’épidémie actuelle décroît de façon majeure. Mais il reste difficile d’évaluer les risques de rebond ou de résurgence de la variole du singe en raison d’un grand nombre d’inconnues« . Et parmi les choses inconnues, nous avons évidemment la vaccination. Pour le moment, environ 132 750 vaccinations avaient été pratiquées en France. Sur une population cible estimée entre 100 000 et 300 000 personnes. Après un pic fin août, le rythme de vaccination a fortement décru pour se stabiliser autour de 3 000 par semaine. Principalement des deuxièmes injections. À moyen et long terme, le Covars juge peu probable, l’élimination du mpox à l’échelle internationale

Le Covars insiste sur la vaccination

Le comité recommande de maintenir et renforcer les efforts en place. Pourquoi ? Eh bien, pour tenter d’atteindre l’élimination de l’infection à la variole su singe dans les trois mois sur le territoire national. Et de poursuivre ces efforts afin de prévenir le risque de rebonds épidémiques futurs. D’abord par la prévention, mais aussi avec la vaccination. Reste à savoir maintenant, si ça va fonctionné. Affaire à suivre…