En juin dernier, une petite fille de onze mois est décédée après avoir été retrouvée inconsciente dans une crèche à Lyon, ce qui a suscité une grande émotion dans la population. Plus de neuf mois après cette tragédie, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a publié mardi 11 avril un rapport détaillé sur le fonctionnement des crèches en France, qui a suscité une attention particulière.
Le rapport met en lumière le fait que de nombreuses crèches françaises ne respectent pas les normes de sécurité requises pour accueillir des enfants, en oubliant par exemple les bébés sur les toilettes, en ne changeant pas les couches, en proférant des insultes ou en infligeant des coups. L’Inspection générale des affaires sociales souligne que l’accueil des jeunes enfants présente des risques similaires voire supérieurs aux risques constatés dans tous les lieux d’accueil de personnes vulnérables ou dépendantes.
Bien que l’organisme reconnaisse l’existence d’établissements de grande qualité, portés par une réflexion pédagogique approfondie, le rapport dénonce également des établissements de qualité très dégradée pouvant conduire à des carences dans la sécurisation affective et dans l’éveil. Les autorités sont appelées à renforcer les contrôles et à mettre en place des mesures pour améliorer la qualité des services de garde pour enfants en France.
« Je peux mourir de fatigue s’il le faut »
Jeudi 13 avril, Cyril Hanouna a consacré une partie de son émission Touche pas à mon poste à la question de la maltraitance dans les crèches. Pour approfondir le sujet, l’animateur de C8 a invité une ancienne directrice de crèche qui a témoigné de sa découverte de la violence de deux de ses employées envers les enfants. Ce témoignage a suscité de nombreuses réactions de la part des téléspectateurs.
Capucine Anav, ancienne chroniqueuse de TPMP, a également réagi à l’émission. Sur Instagram vendredi 14 avril, la compagne de Victor Dumas a partagé son point de vue sur la question de la maltraitance dans les crèches. Elle a expliqué qu’elle avait décidé de ne pas placer sa fille Lola en crèche en raison des risques de maltraitance.
« Voilà pourquoi je ne veux pas mettre Lola à la crèche », a-t-elle confié. Elle a également partagé sa décision de préférer gérer la fatigue liée à l’éducation de sa fille plutôt que de risquer sa sécurité et son bien-être en la confiant à une crèche. Cette décision a été prise après une longue réflexion sur les avantages et les inconvénients d’une telle solution. Bien qu’il soit parfois difficile de gérer la fatigue liée à l’éducation des enfants, Capucine Anav est convaincue que cela vaut la peine de faire des sacrifices pour garantir le bien-être de sa fille.
