« Il a tué mon frère » : le fils de Caroline Margeridon victime d’un grave accident, « Ses jambes écrasées »

Derrière son beau sourire, Caroline Margeridon tente de dissimuler ses angoisses. Depuis l'accident d'Alexandre, tout a basculé. Sans plus attendre, elle nous raconte les coulisses du drame. Aïe, ça pique !

© MEIGNEUX/SIPA

Après avoir élevé seule ses deux enfants, Caroline Margeridon pensait que les galères étaient finies Or, elles ne venaient que de commencer !

La double peine de Caroline Margeridon

Depuis qu’elle a eu la visite de la cigogne, Caroline Margeridon n’est plus la même. En effet, plus que jamais, celle qui avait des relations tendues avec sa génitrice ne souhaite pas reproduire les mêmes erreurs. Du reste, malgré que de l’eau a coulé sous les points, elle a du mal à lui pardonner ses écarts de comportement. Totalement aux jeux de hasard, la mère de notre antiquaire dépensait des sommes folles. Pour assouvir sa passion, elle n’hésitait pas à s’endetter et surtout à mentir à son entourage. Quelques heures avant la publication des mémoires de sa fille, elle s’éteint sans avoir eu l’occasion de les parcourir. Ah si seulement elles avaient pu s’expliquer !

De son côté, Caroline Margeridon tente de se construire sans sa mère irresponsable et son père volage. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas facile tous les jours. Lorsqu’elle apprend que son époux la trompe, elle prend la poudre d’escampette. Malgré son luxueux train de vie de l’époque, elle tire un trait dessus et recommence tout à zéro. Redoublant d’efforts, rivalisant d’ingéniosité, elle parvient à atteindre ses objectifs. Aujourd’hui, ses enfants ne manquent de rien, et surtout pas d’amour. De son côté, elle profite de chaque seconde. Sauf qu’un épisode va venir faire vaciller son précieux équilibre.

En voiture en direction de la Suisse , elle a vraiment hâte que ses deux trésors la rejoignent. Lorsque le téléphone sonne, elle croit que c’est pour l’avertir de l’heure d’arrivée du train. Sauf qu’à l’autre bout du fil, sa fille Victoire laisse éclater sa colère. Entre deux sanglots, elle hurle à Caroline Margeridon : « Maman, il a tué mon frère ! » Incapable de comprendre le déroulement de la tragédie, elle fait demi-tour et fonce les retrouver. Oubliant totalement le Code de la route, elle se fait interpeller par les policiers. Heureusement, ses justifications fonctionnent et ils la laissent répartir. Leur conseil tombe comme un cheveu sur la soupe. « Madame, si votre fils a eu un accident, il aura besoin de sa maman. »

Et là, c’est le drame !

Une fois sur place, Caroline Margeridon doit se rendre à l’évidence. Victime d’un chauffard, Alexandre a « les jambes écrasées« . De surcroît, coincé entre deux voitures, il a vraiment eu la frousse de sa vie. Après des heures d’attente aux urgences, on leur laisse repartir sans l’hospitaliser et encore moins lui fournir d’antidouleur. Dubitative, sa mère insiste pour avoir un autre avis. Faisant jouer ses relations, elle ne sait que le cauchemar commence à peine.

Tremblante, Caroline Margeridon raconte la suite de cette épopée. Dire qu’elle ressemble au scénario d’un mauvais film est une évidence. « Alexandre avait les ligaments et les tendons sectionnés en plus d’une phlébite ! Si Brice ne nous avait pas accueillis, mon fils serait mort pendant la nuit. Je lui en serai redevable jusqu’à la fin de mes jours et je ne l’en remercierai jamais assez. »

Pendant un trimestre, le jeune homme a la visite de l’infirmière. D’une part, ses fameuses piqûres dans l’abdomen demeurent essentielles pour sa guérison. Très vite, un chirurgien programme une opération. Sauf qu’à cause de la pandémie, il n’a pas le droit à des séances de rééducation. « Alité pendant un an et demi« , personne et surtout pas Caroline Margeridon n’oubliera son calvaire !