Les limites de vitesse à 90 km/h sur les routes de retour, voici les départements concernés

Jeune conducteur, cette énième modification du code de la route devrait vous intéresser. En effet, en l'espace de 5 ans, la vitesse autorise change en fonction du département. On vous explique tout dans les moindres détails.

© marianne

Pour ou contre les 90 km/h ? Saisir cet aspect de la sécurité routière, ce n’est pas évident. Ouf, grâce à notre enquête, tout s’éclaire !

90 km/h… ou pas ?

L’été 2018, les détenteurs du permis de conduire ne l’oublieront jamais. En effet, lorsque l’exécutif annonce sa volonté de limiter la vitesse à 90 km/h sur les « routes départementales bidirectionnelles sans séparateur central », c’est le chaos ! Quelques mois plus tard, en plein hiver, un curieux mouvement de révolte s’organise dans (presque) tous les ronds-points de l’hexagone. Repérables à des kilomètres à l’aide de leur mythique tenue fluorescente, les protestataires donnent de la voix. Non cher ami lecteur d’Objeko, vous ne rêvez pas. L’origine des Gilets jaunes remonte à cette sombre période !

Juste avant le démarrage de la pandémie, la loi Lom met un peu plus d’huile sur le feu. Cette fois, elle va dans l’autre sens. Ceux qui aspirent à pouvoir rouler librement à 90 km/h sont en faveur de cette modification. Hélas, ils vont devoir patienter avant d’obtenir l’accord la commission départementale de la sécurité routière. Comble de l’horreur, afin de livrer ses délibérations, cette dernière tient à analyser la situation à la loupe. Elle se penche notamment sur tous les rapports d’accident. Attention, ça risque de piquer sévèrement les yeux !

Si jamais l’enquête aboutit à un retour au 90 km/h et qu’il y a un problème, les travaux sont à la charge du département. Hélas, ils ne sont malheureusement pas tous pas logés à la même enseigne. Autrement dit, entre la quantité de maillage et les kilomètres, les différences déclenchent (encore) des polémiques.

Qui aura le dernier mot ?

Grâce à nos confrères sur place, la rédaction d’Objeko met le point sur un drôle d’exemple. Dans le Puy-de-Dôme, on assiste à un curieux phénomène. Certes, les locaux saluent l’augmentation de la vitesse au seuil de 90 km/h sur certains chemins. Sauf que dans 330 cas « à risques« , elle chute à 70 km/h. De quoi en perdre son latin !

Pour une trentaine de départements, c’est l’incompréhension. D’un côté, ils permettent la hausse de son bolide de seulement 10 km/h. De l’autre, ils intriguent les touristes ! Qu’on se le dise, en ce qui concerne le coût de tous ces fameux panneaux à changer, l’addition est salée pour les 46 départements qui suivent. Si vous habitez dans l’un d’entre eux, n’hésitez pas à nous raconter votre expérience ou une anecdote à ce sujet.

Classés par ordre alphabétique, il s’agit de. L’Allier, L’Ardèche, L’Aube, L’Aveyron, Le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, Le Cantal, La Corrèze, La Côte-d’Or, La Creuse, Charente, La  Charente-Maritime, Le Cher, La Dordogne, Les Deux-Sèvres, L’Eure-et-Loir, Le Gers, La Haute-Loire, Marne et Saône, Les Hautes-Pyrénées,L’Hérault, La Haute-Vienne, Les Hautes-Alpes, L’Indre et L’Indre-et-Loire, L’Isère, Le Jura, La Lozère, Le Loir-et-Cher, Le Loiret, Le Maine-et-Loire, La Marne, La Mayenne, La Meuse, La Morbihan, L’Orne, Le Puy-de-Dôme, La Saône-et-Loire, La Sarthe, La Seine-et-Marne, Le Tarn, Le Var, La Vienne, Les Vosges et L’Yonne.