Mélissa Theuriau cash sur les raisons de son départ de Zone Interdite

Loin des caméras de M6, Mélissa Theuriau se sent pousser des ailes. Et pour cause, cette casquette de productrice, elle lui va à merveille. ON vous explique tout dans les moindres détails.

© France5

Mélissa Theuriau: a tel point que de l’avis de ses proches et de ses anciens collaborateurs, ça frise « l’obsession ». Lassée par les critiques, elle enfile sa casquette de chef d’entreprise en 2008. Maintenant qu’elle s’autoproduit, elle n’a plus de compte à rendre à personne. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a eu raison de s’accrocher à sa bonne étoile. Avec le succès ainsi que la reconnaissance de ses pairs, la « confiance » grandit et les idées s’enchaînent.

Dire que Mélissa Theuriau est une femme engagée est un euphémisme. Lassée par les rumeurs et les critiques, elle déballe tout !

La double peine de Mélissa Theuriau

Après une décennie de bons et loyaux services, Mélissa Theuriau jette l’éponge. Au début, les cadres de M6 ne la prennent pas au sérieux. Enceinte de sa princesse Lila, ils mettent ça sur le compte de l’anxiété de la grossesse. Sauf qu’en coulisses, la journaliste a régulièrement pesé le pour et le contre de sa démarche. Têtue comme une mule, ne voulant catégoriquement pas revenir sur sa décision, elle refuse aussi la proposition alléchante. Présenter le 20 heures, quelle drôle d’idée ! Furieuse, elle place M6 au pied du mur. Forcée de lui trouver une remplaçante en urgence, cette dernière va beaucoup de pression sur les épaules. Égaler la femme de Jamel Debbouze, ce n’est pas donné à tout le monde !

Avec le recul, Mélissa Theuriau estime qu’elle tournait en rond. Bien entendu, elle a tenté de partager ses rêves à ses collègues. Hélas, ils la mettent en garde plus qu’ils ne la rassurent. « T’es folle, personne ne survit ! Tu as une place tellement confortable« . Mis à part une infime poignée de sujets intéressants, elle passe son temps à « ronger [son] frein« . D’ailleurs, son chéri Jamel ressent le même besoin de changement. Synchros sur ce sujet, mais chacun dans leur domaine de prédilection, ils vont s’épauler mutuellement.

Quand elle se souvient de l’élaboration de ce documentaire, Mélissa Theuriau en a encore la chair de poule. « Je voulais absolument aller à Gaza, filmer cette population formée à 80 % de jeunes enfermés dans ce tout petit territoire. » Malgré le danger que cela représente, elle passe des nuits entières à peaufiner son projet.

Un constat fracassant

De son propre aveu, cette expérience lui a beaucoup appris. « Basculer dans la production à la petite trentaine, c’était une façon de [se libérer] d’un système télégénique très enfermant : l’image n’allait pas être un frein. » Faisant allusion à certaines critiques des jaloux entendues/lues ici et là, elle s’empare de la perche et botte en touche. La tête haute, bien dans ses baskets, Mélissa Theuriau déclare être « sortie de cette enveloppe physique à laquelle on vous réduit trop souvent » pile au bon moment !

Lâcher sa caméra ? Ce n’est pas demain la veille ! Pourtant, dans le secret de son âme, Mélissa Theuriau avoue à demi-mot guetter LE projet qui arrivera à la convaincre ! À bon entendeur…

Merci à nos confrères de Psychologies Magazine