Vincent Lagaf viré de TF1, il évoque les raisons de son éviction brutale du Bigdil

Quelle mouche a piqué Vincent Lagaf ? Soucieux de redorer sa réputation, il révèle les causes de cet énième clash monumental avec les cadres de TF1. Aïe, ça pique !

© TF1

Agacé de lire tout et n’importe quoi à son sujet, Vincent Lagaf remet les pendules à l’heure avec TF1. Attention, ça va faire mal !

Vincent Lagaf, ange ou démon ?

Pendant un quart de siècle, Vincent Lagaf fait la pluie et le beau temps à la télévision. Ses débuts dans La Classe de Fabrice, ses nombreuses parodies, c’est l’évidence, il se démarque nettement des autres humoristes de sa génération. D’ailleurs, ceux qui ont le privilège inouï de l’avoir comme animateur au Club Méditerranée ont du mal à oublier cette expérience. Partout où il passe, il déclenche les fous rires.

Attiré par la lumière des projecteurs, il parvient à convaincre TF1 de l’engager en tant que présentateur.  Rien qu’à évoquer le nom de ses émissions mythiques, les admirateurs de la première heure en ont des frissons. L’Or à l’appel, le Bigdil, Crésus, Le Juste prix… C’est un véritable caméléon, mais avec un caractère bien trempé ! Hélas, son dernier projet  Boom : Gagner ne tient qu’à un fil ! ne pulvérise pas des records d’audience. Pire encore, c’est un échec cuisant. Qu’on se dise, pas du tout friand du concept, sa non-motivation se lit sur son visage. Sauf que visiblement, en coulisses, les cadres de la chaîne de Francis Bouygues l’ont mis au pied du mur !

Au cours des négociations, Vincent Lagaf n’y va pas quatre chemins. Convaincu par le retour du Bigdil à l’écran, il rivalise d’ingéniosité. Pendant des nuits entières, il cogite. À tel point que ce projet de haut voltige frise l’obsession. Lorsqu’il se sent enfin prêt à le défendre, il est persuadé d’avoir pensé à tous les détails… sauf un ! Dans un premier temps, TF1 valide ses idées. Puis, un coup de appel va lui faire l’effet d’une douche froide.  Pourquoi ne pas « changer le titre [ainsi que] l’animateur ».

La goutte d’eau ?

Dans son autobiographie, Vincent Lagaf revient sur ce moment de dijonctage. En entendant cette suggestion, il frôle la crise de nerfs. Percevant le malaise, sa femme Véro craint qu’il ne « pète les plombs ». Elle remarque que la « veine sur son front » gonfle à vue d’œil. Ne sachant pas quoi faire pour l’apaiser, elle « pose sa main » sur celle de son homme. Puis, elle lui murmure de « ne pas bouger » d’un millimètre. Si jamais ça dérape, il risque de se « fermer définitivement la porte de TF1. » Ravalant sa fierté, il « gère » cet épisode éprouvant tant bien que mal.

Avec le recul, il estime que c’était le bon choix. D’ailleurs, s’il devait faire son mea-culpa, Vincent Lagaf dirait qu’il était devenu un fardeau. Dans les couloirs de TF1, il se sent capable de tenir tête à un certain Patrick Le Lay. Dès qu’ils sont dans la même pièce, l’équipe retient son souffle tant la tension grimpe d’un cran. Sans qu’il en précise la raison, il se souvient d’un fois où il n’a plus supporté le ton dédaigneux de son supérieur hiérarchique. Plus que tous les autres animateurs vedettes, il n’accepte pas qu’on lui marche sur les pieds !

Avec 1 600 numéros du Bigdil à son actif, Vincent Lagaf n’a pas de quoi rougir de sa carrière. Certes, ce féru de belles mécaniques semble bien s’amuser à la tête de l’émission SOS Garage. Sauf que dans la presse et son livre, il fait un drôle de constat. À l’instar de la Star Academy, il remarque que les anciens programmes reviennent à la mode. Donc, si dans un futur ou plus proche, on lui demande de reprendre du service avec son ami Bill, il compte bien « étudier cette proposition » avec la plus grande attention. La balle est dans le camp de TF1 !