Présenté en début d’année 2016, le Fitbit Alta est un traqueur d’activité qui se veut aussi objet de mode. Est-il efficace pour autant ? C’est ce que nous verrons dans ce test complet.
Sommaire
Design, spécifications et prix
Commercialisé à 139.95€ sur la boutique en ligne de la marque, le Fitbit Alta fait partie de ces objets connectés qui surfent sur la vague de la mode.
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D’autres s’y sont essayés comme Jawbone ou Misfit, avec en général un bon accueil de la part des utilisateurs. Le traqueur américain a donc du pain sur la planche pour se frayer une place sur le marché très concurrentiel des bracelets d’activité. A l’ouverture de la boite, ça commence plutôt bien. L’Alta est tout petit, large de seulement 15 mm pour un poids de 32 grammes. Il est composé d’un module et d’un bracelet amovible. La marque joue d’ailleurs fortement sur ce dernier point dans sa communication et a créé des bracelets en diverses matières : silicone, cuir ou métal. Les prix sont bien sûr ajustés selon la matière, un bracelet en métal coûtant 89.95€ à lui tout seul. Le capteur lui-même est disponible en argent ou en plaqué or 22 carats. Bref, il y a du choix ! Les adeptes de personnalisation seront ravis, même si le budget risque de devenir plus conséquent, un mix entre capteur or et bracelet or montant jusqu’à 279.90€. Trois tailles de poignet sont disponibles : 14/17 cm, 17/20.6 cm et 20.6/23.6 cm.
Mais revenons plutôt aux spécifications, car c’est bien beau d’avoir un joli traqueur d’activité, mais encore faut-il qu’il soit capable de faire son boulot. L’Alta est doté d’un écran OLED dont l’affichage peut s’orienter à l’horizontale ou à la verticale. Comme tous les écrans de ce type, il devient illisible en plein soleil. Il est cependant ici assez lumineux pour une lecture à l’ombre. Contrairement à ses concurrents, il n’est pas tactile, il faut tapoter dessus pour afficher les informations. Il faut d’ailleurs tapoter assez fort sans quoi il ne réagit pas. Il peut aussi s’allumer par inclinaison du poignet.
La connexion avec le smartphone s’effectue comme toujours via Bluetooth 4.0. Si jamais vous n’avez pas accès au Bluetooth pour une quelconque raison, un dongle sans fil est fourni dans la boite afin de synchroniser l’Alta avec l’application PC Windows 10.
Le Fitbit Alta est résistant à l’eau. Vous pouvez donc prendre la douche avec mais n’essayez pas de l’utiliser à la piscine, il n’est pas étanche. C’est dommage, la plupart des concurrents dans la même gamme de prix le sont. Il ne possède pas non plus de capteur de rythme cardiaque ou de GPS. En revanche, la présence de l’écran permet l’affichage des SMS reçus, identifiants d’appels ou rendez-vous du calendrier. Par contre, il ne permet pas de lire les mails ou les notifications de réseaux sociaux. L’Alta se veut simple.
Pour conclure, la première impression est plutôt bonne. Le traqueur américain possède un joli design qu’il est possible de personnaliser. Son écran OLED permet de suivre les informations de base et même un peu plus avec quelques notifications. Il plaira aux amateurs de mode voulant mixer sport et esthétique.
Vidéo de prise en main
Application Fitbit
Compatibilité : Android 4.0+, iOS 8+, Windows 10
Appareil de test : Oneplus One sous Android 6.0 Marshmallow
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Comme tout traqueur d’activité, le Fitbit Alta reporte ses données via une application connectée, ici sobrement nommée Fitbit. Après un appairage très rapide, on a le droit à un tutoriel très bien fait et agrémenté de jolies vidéos. Une fois cette étape passée, on se trouve face au tableau de bord, le cœur de l’application.
Ici sont répertoriés tous vos progrès : nombre de pas, distance parcourue, calories brûlées, activité effectuée, qualité du sommeil, etc… Petite cerise sur le gâteau, vous pouvez enregistrer vos repas afin de comparer les calories ingérées face à celles dépensées. Chaque partie donne sur des tableaux plus complets lors d’un appui dessus. C’est assez bien fait, un coup d’œil permet de voir vos avancements par rapport à vos objectifs fixés.
Afin de motiver l’utilisateur, un second menu permet d’accéder à des défis et des aventures. Le but est de bouger tout en affrontant ses amis ou en découvrant des lieux pittoresques. Le seul hic c’est que la partie réservée aux monuments est limitée à New York ou Yosémite… Dommage, l’idée était très attractive. Heureusement, il reste la partie défi qui est tout à fait réalisable puisqu’il s’agit de battre des objectifs en solo ou face à des amis.
Le troisième menu permet d’inviter des amis depuis vos contacts mail ou Facebook afin de comparer vos scores quotidiens. Une fonction classique dans les applis de fitness.
Le dernier onglet permet de voir vos badges et trophées remportés, ainsi que ceux de vos amis. La difficulté est croissante, certains badges s’obtenant en une petite journée, d’autres demandant de faire des efforts sur plusieurs jours. J’aime bien le concept, ça donne une petite motivation supplémentaire.
Le reste des menus permet de paramétrer le bracelet : orientation de l’écran, position sur le poignet, etc… L’Alta peut aussi servir de réveil en vibrant le matin, il ne semble cependant pas calibré pour le faire dans une phase de sommeil léger.
L’application Fitbit est donc plutôt complète, avec des graphiques clairs et accessibles. Le bracelet est capable de détecter une session d’activité automatiquement pourvu qu’elle dure plus de 15 minutes, ce qui oblige à se bouger un minimum. Il peut aussi vibrer en cas de trop longue période d’inactivité, vous invitant à effectuer au moins 250 pas par heure. Il est possible de paramétrer un enregistrement manuel pour une session d’entrainement. L’Alta prend en compte les sports suivants : course, marche ou randonnée. L’application permet de faire un suivi de votre trajet si vous emportez votre smartphone avec vous en utilisant le GPS. Elle peut aussi vous donner des avertissements vocaux à intervalles réguliers, toujours via le téléphone. C’est plutôt bien fait, mais il faut bien évidemment prévoir de la place pour le smartphone, l’Alta n’ayant pas de GPS intégré.
Au niveau des relevés, le traqueur de Fitbit semble plutôt correct, bien qu’un peu généreux sur le nombre de pas effectués. Le suivi du sommeil est lui aussi plutôt bon, l’Alta a su repérer à quelques minutes prêt mes phases d’endormissement et de réveil.
Dans l’ensemble, l’application Fitbit est convaincante grâce à son interface complète et sa bonne lisibilité. Le bracelet est lui aussi de bonne qualité avec des relevés qui semblent corrects. Dommage qu’il ne puisse pas suivre plus de types de sports, les concurrents sont plus complets sur ce point en étant moins chers.
Autonomie
Le Fitbit Alta possède un écran et une batterie rechargeable. Il est en théorie capable de tenir 5 jours avant de passer par la case recharge. Lors de mon test, je l’ai porté trois jours et la batterie était encore remplie à moitié. C’est donc dans la moyenne des traqueurs actuels, même si c’est moins bon que le Mi Band 2 qui intègre lui aussi un écran OLED. La recharge est assez longue, il faut compter presque deux heures pour remplir la batterie. Pour cela, il faut utiliser un câble USB avec une pince qui se connecte sur un port à l’arrière du module. J’aurai bien aimé d’ailleurs que ce câble soit plus long, car souvent on laisse pendre le bracelet au port USB du PC. La présence d’un adaptateur secteur dans la boite n’aurait pas non plus été du luxe.