Retraite : il lui manque 0,15 euro pour valider un trimestre, la CNAV ne veut rien savoir

Retraite: une comptable a vu son calcul de retraite refusé pour un trimestre manquant en 1985 d'une valeur de 0,15 euro. La Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse n'a pas pu faire d'exception malgré les recours.

© MARIE-LAURE BOUCHET

Brigitte, une comptable de 57 ans souffrant d’une maladie rare entraînant une perte de vision, souhaite prendre sa retraite mais rencontre des difficultés pour valider un trimestre de cotisation datant de 1985 pour un montant de 1 franc (soit 0,15 centime d’euros). RMC a rapporté son histoire.

La retraite : l’histoire de Brigitte

Brigitte, une comptable de 57 ans souffrant d’une maladie rare entraînant une perte de vision, souhaite prendre sa retraite. Cependant, elle rencontre des difficultés pour valider un trimestre de cotisation datant de 1985 pour un montant de 1 franc (soit 0,15 centime d’euros).

Les obstacles rencontrés par Brigitte

Brigitte a effectué une réclamation auprès de sa caisse de retraite, mais cela n’a pas résolu son problème. Après être passée en commission de recours à l’amiable et avoir pu s’entretenir avec le médiateur, elle n’a toujours pas réussi à faire valider son trimestre manquant. Pas davantage que sa députée, qui a été sollicitée pour l’aider dans cet imbroglio. Pour la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), la règle doit être suivie, même pour un franc, un euro ou une poignée de centimes. L’administration a fait savoir qu’elle ne pouvait pas accéder à sa demande de rajouter un franc pour lui permettre de valider le trimestre manquant.

Les espoirs de Brigitte pour sa retraite

La situation de Brigitte est préoccupante, car elle souffre d’une maladie rare entraînant une perte de vision et ne peut plus travailler à temps complet. Elle souhaite partir au plus tôt à la retraite, mais quand il s’agit de calculer le montant de sa pension, il est impossible de valider ce petit trimestre. C’est pourquoi elle a contacté RMC s’engage avec vous, qui a relayé son histoire. Après avoir été contacté, le cabinet du ministre du Travail Olivier Dussopt a promis de réexaminer le dossier de la future retraitée tout en rappelant son obligation de rester dans le respect du droit. La réponse devrait intervenir avant que Brigitte n’arrête de travailler.

La difficulté de la validation des trimestres

Cette affaire souligne la difficulté qu’ont de nombreux travailleurs à faire valider tous leurs trimestres de cotisation pour leur retraite. La validation des trimestres est un élément crucial pour le calcul de la pension de retraite, et même un trimestre manquant peut avoir un impact important sur le montant final de la pension. Les travailleurs doivent donc être très vigilants quant à la validation de leurs trimestres de cotisation, même pour des montants très faibles.

En conclusion, la situation de Brigitte est malheureuse, mais elle souligne l’importance pour les travailleurs de vérifier que tous leurs trimestres de cotisation ont bien été validés pour leur retraite. Les obstacles rencontrés par Brigitte montrent également que le système actuel peut être rigide et qu’il peut être difficile d’obtenir des exceptions, même pour des montants très faibles.