Sud Ouest a récemment révélé qu’un adolescent de 15 ans, résidant dans la ville française de Bordeaux, a été arrêté par la police locale suite à sa présumée implication dans des activités de cybercriminalité. Selon les autorités, le jeune homme est soupçonné d’être le cerveau derrière l’envoi de plusieurs centaines de messages textes frauduleux. Cette tactique, connue sous le nom de « smishing », consiste à envoyer des messages textes malveillants dans le but de dérober les informations bancaires d’individus sans méfiance.
Le smishing est une technique délibérément trompeuse et sournoise qui a pour objectif de faire croire aux victimes qu’elles reçoivent un message authentique de la part d’une institution financière ou d’un service de confiance. Les enquêteurs estiment que cet adolescent audacieux et techniquement compétent a employé cette méthode pour tromper ses victimes. Il a réussi à les convaincre qu’ils recevaient des messages authentiques d’institutions de confiance, créant ainsi un faux sentiment de sécurité qui l’a aidé à acquérir illicitement leurs informations bancaires.
Il est probable que l’adolescent a ensuite utilisé ces informations volées pour son propre enrichissement, bien que les détails exacts de la manière dont il a utilisé ces informations soient encore en cours d’investigation. Cette affaire souligne la nécessité pour les individus de rester vigilants et de protéger leurs informations personnelles, même lorsqu’ils reçoivent des messages qui semblent provenir de sources fiables.
12 000 euros en achats frauduleux
Le stratagème de l’adolescent semble avoir été malheureusement efficace. Sud Ouest indique que l’auteur présumé de ces actes néfastes a déjà attiré l’attention des forces de l’ordre pour des actions similaires. Il se faisait passer pour un service de livraison de colis ou un service de streaming, poussant ainsi les victimes à cliquer sur des liens envoyés par SMS, pensant qu’ils étaient légitimes.
Ces liens menaient les victimes vers une page web malveillante, astucieusement conçue pour ressembler à un site légitime. Une fois que les victimes ont saisi leurs informations sur cette page, il était déjà trop tard. L’adolescent aurait réussi à dépenser jusqu’à 12 000 euros en utilisant les informations bancaires volées. Il aurait bénéficié de l’aide d’un complice qui récupérait les marchandises commandées.
Le procureur de Bordeaux a confirmé que les deux adolescents, désormais sous le coup de la justice, seront jugés en juin pour divers chefs d’accusation, notamment « escroquerie, possession illégale d’équipements, faux et usage de faux et recel ».
