Ce présentateur des actualités de TF1 a révélé son salaire mensuel a 6 chiffres

Le mardi 2 janvier 2024, Jean-Claude Bourret, un journaliste, est retourné à Sud Radio pour parler de son expérience à TF1. Ayant été là depuis la création de la chaîne en 1975, il a occupé les rôles de présentateur et de rédacteur en chef des premiers bulletins d'information. Il a généreusement partagé ses revenus avec les auditeurs de l'émission pendant de nombreuses années.

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Ce n’est pas un secret : les journalistes de TF1 sont bien rémunérés… mais ils l’étaient encore plus par le passé ! Aujourd’hui, Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray admettent gagner près de 40 000 euros bruts par mois, tandis que leurs prédécesseurs gagnaient beaucoup plus : Jean-Pierre Pernaut, Claire Chazal ou encore Patrick Poivre d’Arvor, qui ont atteint des sommets en rassemblant jusqu’à 12 millions de téléspectateurs, touchaient plus de 120 000 euros mensuels. Et ils n’étaient pas les seuls !

Dans une interview accordée ce mardi 2 janvier 2024 à Sud Radio, le journaliste Jean-Claude Bourret, qui a fait partie de la maison TF1 depuis sa création en 1975, a révélé la somme confortable qu’il a accumulée au cours de toutes ses années à diriger et présenter les JT.

« À l’époque, je gagnais l’équivalent de 6 000 euros d’aujourd’hui en tant que rédacteur en chef de TF1 et présentateur des journaux du weekend. Berlusconi et Hersant m’ont proposé 12 000 euros, soit le double, pour rejoindre La Cinq. Tout le monde préfère gagner 12 000 que 6 000 (…) Je suis conscient que j’étais déjà privilégié » a expliqué Jean-Claude Bourret.

Mais en 1987, lorsque le journaliste, qui a essuyé un lourd échec en matinée avec Bonjour la France, fait savoir à ses patrons son intention de rejoindre La Cinq pour deux fois plus, son patron Martin Bouygues sort le chéquier comme jamais : « Il venait de racheter TF1. Quand il a appris que j’allais partir sur La Cinq, que j’avais des contacts avec Berlusconi, il m’a fait venir, et il m’a proposé 110 000 euros par mois, plus une voiture avec un chauffeur sept jours sur sept, ce qui correspond à plus de 10 000 euros par mois, plus une carte de crédit avec des frais illimités ».

TF1: « Je pouvais dépenser mille euros par jour »

Jean-Claude Bourret explique avec détails que Martin Bouygues lui a accordé une incroyable liberté financière : « Je bénéficiais d’une somme de 1000 euros par jour, ce qui équivaut à un montant mensuel de 150 000 euros ». Malgré cette opportunité, il a décliné un salaire exceptionnel : « J’ai catégoriquement refusé et j’ai préféré accepter douze fois moins sur La Cinq. »

Il justifie sa décision en précisant : « L’argent ne m’intéresse guère. Ce n’est pas ma principale motivation, et j’ai largement prouvé cette conviction. » Ce choix audacieux a peut-être été regretté, car le journaliste n’a pas survécu à la transition de La Cinq vers France 5 et a quitté la chaîne dès 1997. Depuis lors, il poursuit sa carrière en publiant de nombreux ouvrages, dont le plus récent est entièrement consacré à l’histoire fascinante de La Cinq, depuis sa création jusqu’à sa disparition.