Chômage: Attal propose de supprimer l’allocation de solidarité spécifique pour les chômeurs en fin de droits et de la remplacer par le RSA

Le Premier ministre déclare qu'il prévoit de remplacer l'aide financière spéciale pour les chômeurs qui n'ont plus droit à l'assurance chômage par le RSA.

© Jean-Louis Dayan

Les personnes au chômage qui ont épuisé tous leurs droits à l’aide ne bénéficieront plus de l’aide spécifique de solidarité. C’est ce qu’a déclaré Gabriel Attal lors de son discours à l’Assemblée nationale. Il a exprimé avec détermination sa volonté de « lutter contre l’inactivité ». Pour lui, cela implique une « transformation profonde de notre système ».

Il envisage de mettre fin à « l’aide spécifique de solidarité, qui prolonge l’aide aux chômeurs et permet d’accumuler des trimestres de retraite sans avoir besoin de travailler ».

Il a déclaré de manière catégorique : « Nous croyons fermement que la retraite doit être le fruit du travail. C’est pourquoi nous proposons de remplacer l’aide spécifique de solidarité par le RSA et de supprimer cette aide », a déclaré le Premier ministre. Cette proposition marque un changement significatif dans la politique sociale, reflétant la conviction du Premier ministre que les prestations de retraite doivent être directement liées à l’activité professionnelle.

« Poursuivre la réforme de l’assurance chômage et renforcer la solidarité nationale »

Gabriel Attal, en abordant le sujet délicat de la réforme de l’assurance chômage, a clairement exprimé son désir de « poursuivre la réforme de l’assurance chômage« . Il a souligné que des pourparlers ont déjà été initiés dans le but spécifique de favoriser l’emploi des seniors, de prévenir l’usure professionnelle et de faciliter les reconversions. C’est une mission dont l’importance ne peut être sous-estimée, étant donné les défis auxquels la société actuelle est confrontée.

Gabriel Attal a également réitéré l’objectif ambitieux de « plein emploi ». Il a fortement encouragé la reprise du travail, soulignant que c’est une partie essentielle du processus de remise en marche de l’économie. « Je surveillerai de près l’évolution de la situation financière de l’assurance chômage. Si celle-ci se dégrade, je n’hésiterai pas, conformément à la loi, à demander aux partenaires sociaux de reprendre les discussions sur la base d’une nouvelle lettre de cadrage aux ambitions claires : encourager davantage la reprise de l’emploi, sans aucun tabou », a affirmé le Premier ministre avec détermination.

Pour conclure, Gabriel Attal a exprimé son souhait de finaliser le projet de « solidarité à la source ». Ce projet a pour but d’éviter les démarches inutiles, de garantir la justice sociale et de veiller à ce que chacun reçoive intégralement ce à quoi il a droit. C’est une vision qui tient compte de l’importance de la solidarité dans la société actuelle, et qui reconnaît que chaque citoyen a le droit à une sécurité sociale complète et équitable.