Lidl et Aldi sont des chaînes de supermarchés compacts qui se distinguent par leur offre de produits à prix abordables, disponibles à travers un large éventail de catégories. Classés dans la catégorie des « hard-discount », ces magasins se caractérisent par une gamme de produits plus limitée, mais proposent des prix généralement inférieurs à ceux de leurs concurrents, ce qui les rend attrayants pour les consommateurs soucieux de leur budget.
Lorsqu’on visite ces magasins, la première chose que l’on remarque est la section de la boulangerie, qui regorge de pains frais et de viennoiseries. Immédiatement après, on trouve le rayon des fruits et légumes, offrant une sélection de produits frais. Les produits d’épicerie viennent ensuite, allant des conserves aux produits en vrac. Enfin, on trouve les produits non-alimentaires, dont les articles ménagers et les fournitures de bureau. Ces articles sont souvent proposés à des prix compétitifs, attirant ainsi une multitude de clients.
Cependant, il convient de noter que la variété de produits offerts par Aldi et Lidl est relativement limitée par rapport à d’autres supermarchés. Par exemple, un magasin Lidl ou Aldi propose environ dix fois moins de produits qu’un Intermarché ou Super U. En moyenne, ils offrent environ 1 800 produits, principalement des marques de distributeurs. Bien que ce nombre soit nettement inférieur à celui des autres supermarchés, la qualité et les prix compétitifs de ces produits attirent néanmoins un grand nombre de consommateurs.
Pourquoi y a-t-il moins de choix ?
Prenons, par exemple, le cas de Lidl, un acteur majeur dans le secteur de la grande distribution. Dans leurs magasins, les yaourts sont commercialisés sous la marque Envia, la charcuterie est proposée sous la marque Saint Alby et les pâtes sont vendues sous la marque Combino. Bien qu’il y ait quelques grandes marques présentes dans leurs rayons, elles sont plutôt l’exception que la règle. C’est un des facteurs qui expliquent pourquoi le choix des produits est limité dans leurs magasins. Si vous êtes à la recherche d’une sauce tomate de marque spécifique, il est fort probable que vous ne la trouverez pas chez Lidl et que vous devrez vous rendre dans un autre supermarché pour l’obtenir.
Lidl, ainsi que son concurrent Aldi, sont capables de proposer des prix très compétitifs à leurs clients car ils limitent leur offre de produits et de marques. Ce modèle d’affaires, qui permet de réaliser des économies d’échelle, est une des clés de leur succès. Par exemple, ils ne proposent que les types de pâtes les plus couramment consommés par les ménages. Au total, on y trouve moins de dix types de pâtes, ce qui est nettement inférieur à la variété que l’on peut trouver dans d’autres supermarchés plus traditionnels.
Lidl et Aldi concurrencent les magasins traditionnels
Quand vous visitez un supermarché classique tel que Carrefour Market ou Super U, vous êtes confronté à une multitude de variétés de pâtes. C’est un spectacle différent dans les magasins comme Lidl et Aldi où la stratégie est de commander de grands volumes de chaque produit. Cette méthode d’achat en gros leur permet d’obtenir un meilleur prix car les usines peuvent produire en quantité, sans interruption.
Le processus de réapprovisionnement en magasin est également accéléré. Au lieu de remplir les étagères produit par produit, les employés de Lidl et Aldi placent directement des cartons entiers sur les étagères, ce qui économise du temps et de l’effort. En conséquence, le choix peut sembler plus limité, mais c’est un compromis pour pouvoir proposer des prix plus bas aux clients.
Malgré leur choix limité, les magasins Aldi et Lidl ont réussi à se tailler une place dans le marché. Selon diverses études, très peu de personnes font exclusivement leurs courses chez Aldi ou Lidl. La plupart des clients visitent également d’autres magasins pour bénéficier d’un plus grand choix. Cependant, tout ce qui est acheté chez Aldi ou Lidl est autant de moins acheté ailleurs. C’est pourquoi ils sont devenus de véritables concurrents pour les supermarchés traditionnels. En fin de compte, c’est une autre bataille entre les Français et les Allemands, mais cette fois-ci, sur le terrain du commerce de détail!
