Stéphane Bern : le présentateur de France 2 a déjà fait creuser son tombeau, confidences

Stéphane Bern a l'intention d'être enterré dans son collège royal rénové dans le Perche, mais il n'y a pas de précipitation.

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Stéphane Bern aime beaucoup son manoir du Perche et veut être enterré là-bas. Il a déjà construit son tombeau dans l’ancien collège royal de Thiron-Gardais et il est en train de restaurer le collège. Bien que la loi soit stricte sur l’enterrement à domicile, il a obtenu l’autorisation d’être enterré sur place car les lieux reviendront à la Fondation Stéphane Bern pour l’histoire et le patrimoine après sa mort.

« Je serai enterré ici et j’ai tout prévu, explique-t-il. Comme le collège royal reviendra après moi à la Fondation Stéphane Bern pour l’histoire et le patrimoine, ce ne sera plus une résidence privée. J’ai donc obtenu l’autorisation d’y avoir mon tombeau. Et, dès que je l’ai eue, de peur qu’il y ait un contre-ordre, je me suis dit : « Creusons tout de suite. » Tout est donc déjà prêt… Mais rien ne presse. Je ne suis pas Sarah Bernhardt, je ne dors pas encore dans mon cercueil ! » plaisante le journaliste.

Stéphane Bern: investissements de 4 millions d’euros

Il y a 10 ans, lors de tournages, Stéphane Bern a développé une passion pour un ancien collège militaire du XVIIe siècle qui était en danger de tomber en ruine. L’animateur l’a acheté pour 300 000 euros et a créé une association de sauvegarde. De plus, il a investi ses gains et ses économies pour restaurer l’édifice et les jardins.

Stéphane Bern a ainsi dépensé 4 millions d’euros pour restaurer le collège. Et ce, en empruntant sur 25 ans, en vendant son appartement parisien et ses meubles aux enchères pour 300 000 euros. Mais aussi en mettant en vente sa maison de vacances sur l’île de Paros. Cela a permis de sauver le collège. Aujourd’hui, il est magnifique, avec un musée, un jardin à la française, un salon de thé et une marque appelée Collège Royal créée pour vendre des produits maison.

Pour financer les travaux à venir, il vend des produits. Comme des coussins, des savons, des tabliers, des bougies parfumées et même des chaussettes à l’effigie de leurs deux teckels, Scoop et Mirza. Il emploie six personnes et continue à travailler sur le collège.

Voisins toxiques

Stéphane Bern a eu des problèmes avec ses voisins toxiques, comme il l’a raconté récemment dans le journal local L’Action-L’Écho. Il a acheté leurs maisons pour éviter que les visiteurs ne soient blessés par leurs seringues.

Maintenant, il habite là-bas et ne regrette pas Paris. Ses amis viennent en train pour lui rendre visite régulièrement. Ainsi, Stéphane Bern travaille à distance et se rend à Paris uniquement pour enregistrer. Il aime alors se promener dans la région, faire ses courses au marché ou discuter avec les visiteurs de passage. Certains voudraient visiter sa chambre, mais il ne visite pas la leur, donc il leur demande de respecter sa maison. Il les rassure en leur disant qu’après sa mort, ils pourront visiter sa chambre s’ils le souhaitent.