Carte bancaire : comment la suppression du logo « CB » affecte votre pouvoir d’achat

Le 21 février 2024, journaldunet.com a annoncé la disparition du logo "CB" des cartes bancaires françaises, une nouvelle relayée par Capital, impactant vendeurs et consommateurs.

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L’année 2023 a sans aucun doute marqué un tournant difficile dans la vie quotidienne des citoyens français. Le spectre de l’inflation, cet épouvantail économique, a hanté l’économie, entraînant une augmentation substantielle et notable du prix des courses et des biens de consommation qui a touché l’ensemble de la population, sans exception. Les produits de marque, en particulier, ont connu une envolée de leurs tarifs cette année, mettant une pression supplémentaire sur les budgets déjà serrés des ménages français.

Alors que les analystes économiques, après une analyse minutieuse de la situation, prévoient un ralentissement de l’inflation en 2024, les répercussions de cette crise économique pourraient se faire sentir pendant une période prolongée, notamment dans le porte-monnaie des Français qui peinent à joindre les deux bouts. Une des raisons qui pourraient expliquer cette situation est le nouveau design des cartes bancaires. Ces dernières arborent désormais moins de logos « CB », un changement qui peut paraître anodin mais qui a son importance.

Le logo « CB », un symbole emblématique et omniprésent du système de paiement français, a vu son utilisation diminuer de manière significative depuis 2020. Mais pourquoi un tel changement ? Selon une analyse détaillée du Journal du Net, les coûts associés à l’utilisation du logo « CB » ont incité “les émetteurs de cartes à choisir des designs plus épurés et minimalistes” dans le but de “baisser les coûts de production et de mise à jour des cartes”. Ce changement, bien que mineur à première vue, peut avoir des implications profondes et durables sur la perception qu’ont les consommateurs des cartes bancaires et sur leur utilisation au quotidien.

Carte bancaire: Impact des paiements en ligne/mobiles sur les prix vendeurs.

L’ère numérique que nous vivons actuellement a donné lieu à une augmentation exponentielle de l’utilisation des paiements en ligne et sur mobile. Cette évolution est significative et marque un tournant dans la façon dont les consommateurs effectuent leurs transactions financières. C’est une tendance qui, bien qu’elle offre de nombreux avantages en termes de commodité et d’efficacité, peut potentiellement entraîner une augmentation des prix chez les vendeurs. En effet, les principaux bénéficiaires de cette tendance sont les géants des systèmes de paiement comme Visa et Mastercard, et les nouvelles banques en ligne qui ne font pas partie du réseau traditionnel CB.

Le défi pour les vendeurs est le coût élevé associé à ces paiements. Ces coûts sont composés de trois parties principales. La première est une commission bancaire pour le traitement du paiement. La deuxième partie concerne les frais de paiement imposés par des réseaux tels que CB, VISA, Mastercard. Et enfin, il y a des frais supplémentaires qui sont facturés par la banque du vendeur. En moyenne, le réseau CB prélève 0,9% sur ces transactions, tandis que Visa et Mastercard demandent un peu plus, soit 1,2%.

Il est également important de noter que l’utilisation d’une carte sans le logo « CB » coûte plus cher. Pour compenser ces coûts supplémentaires, le vendeur peut être contraint d’augmenter ses prix. Cela a une incidence directe sur les clients qui finissent par payer plus pour les mêmes produits ou services.

Bien que ce ne soit pas encore un problème majeur, il est crucial d’être conscient de cette situation et de chercher des solutions. Par exemple, les vendeurs peuvent essayer de négocier de meilleures conditions avec leur banque pour réduire ces coûts. En outre, les clients ont l’option de payer en argent, qui n’est pas soumis à ces frais. C’est une façon pour les clients de contribuer à la résolution de ce problème et de faire des économies. En fin de compte, il est essentiel de rester informé et de comprendre les implications financières de nos choix de paiement.